Le nom du leader de l’APP, l’ex président de l’Assemblée nationale Messaoud Ould Boulkheir, récemment nommé président duConseil économique et social a été évoqué la semaine dernière parmi les prétendants à la magistrature suprême à la future présidentielle de juin 2014, de plus en plus sûre à cette échéance devenue très proche.
Une candidature qui n’a pas été confirmée de sources officielles au sein du parti, créant un réel quiproquo autour d’une ambition politique que Ould Boulkheir a constamment tenu à réaliser sans succès, malgré les durs revers subis par sa formation, particulièrement aux élections législatives et municipales passées.
Le président de l’Alliance populaire progressiste (APP), Messaoud Ould Boulkhier est candidat à l'élection présidentielle de juin prochain.
L’information a été rapportée par des médias auprès de sources crédibles au sein de cette formation dont le leader vient de publier un long document pour se défendre publiquement de certaines accusations, parfois affligeantes et antipatriotiques portées à son endroit par des parties politiques hostiles à ce mammouth de la scène politique mauritanienne de toutes ces dernières décennies.
Ces allégations de candidature contrastent toutefois à des affirmations faites antérieurement par un responsable de l’APP pour lequel, le parti n’ira pas aux élections présidentielles sans la satisfaction de certaines exigences fondamentales dont la principale est le renouvellement de l’actuelle Ceni toujours opérationnelle, avec le lancement jeudi dernier du Ravel pour la future présidentielle 2014.
De manière générale, la candidature de Ould Boulkheir est somme toute naturelle, si l’on sait que Messaoud a encore du fil politique à revendre, avec une lutte politique restée régulièrement correcte, caractérisée par le pragmatisme, la modération, l’appel à l’unité et à la tolérance, sans trop être de la majorité, allant les yeux fermés avec les autres formations partisanes, sans non plus naviguer dans la galaxie de l’opposition radicale, parfois aux méthodes risquées pour un système politique à l’âge de l’apprentissage démocratique.
Toutefois, l’APP qui a subi un réel revers aux dernières élections législatives et municipales, devancée par le partis Tawassoul et El Wiam, a-t-elle les moyens de ses ambitions pour aspirer à des objectifs présidentiels plus difficiles qui requièrent plus de popularité et de moyens.
En effet sur les 37 sièges remportés par l’opposition, l’APP n’a obtenu que 7 alors que les partis de Mohamed Jemil Mansour et de Boidiel Ould Houmeid ont respectivement remportés 16 et 10 sièges.
Autant dire, que la candidature plausible de Ould Boulkheir, qui reste tributaire de la décision de l’APP selon des sources au sein de cette formation, ne serait qu’une ambition de forme, destinée à rester dans le jeu présidentiel très serré selon des premiers indicateurs préélectoraux, mais surtout une entrée dans la course présidentielle dans l’espoir de dégager une certaine popularité capable d’être revendue au quintuple dans le cadre d’alliance et de contre alliances au cas de l’organisation d’un second tour des présidentielles de juin 2014.
Md O Md Lemine
Source: Cridem
Une candidature qui n’a pas été confirmée de sources officielles au sein du parti, créant un réel quiproquo autour d’une ambition politique que Ould Boulkheir a constamment tenu à réaliser sans succès, malgré les durs revers subis par sa formation, particulièrement aux élections législatives et municipales passées.
Le président de l’Alliance populaire progressiste (APP), Messaoud Ould Boulkhier est candidat à l'élection présidentielle de juin prochain.
L’information a été rapportée par des médias auprès de sources crédibles au sein de cette formation dont le leader vient de publier un long document pour se défendre publiquement de certaines accusations, parfois affligeantes et antipatriotiques portées à son endroit par des parties politiques hostiles à ce mammouth de la scène politique mauritanienne de toutes ces dernières décennies.
Ces allégations de candidature contrastent toutefois à des affirmations faites antérieurement par un responsable de l’APP pour lequel, le parti n’ira pas aux élections présidentielles sans la satisfaction de certaines exigences fondamentales dont la principale est le renouvellement de l’actuelle Ceni toujours opérationnelle, avec le lancement jeudi dernier du Ravel pour la future présidentielle 2014.
De manière générale, la candidature de Ould Boulkheir est somme toute naturelle, si l’on sait que Messaoud a encore du fil politique à revendre, avec une lutte politique restée régulièrement correcte, caractérisée par le pragmatisme, la modération, l’appel à l’unité et à la tolérance, sans trop être de la majorité, allant les yeux fermés avec les autres formations partisanes, sans non plus naviguer dans la galaxie de l’opposition radicale, parfois aux méthodes risquées pour un système politique à l’âge de l’apprentissage démocratique.
Toutefois, l’APP qui a subi un réel revers aux dernières élections législatives et municipales, devancée par le partis Tawassoul et El Wiam, a-t-elle les moyens de ses ambitions pour aspirer à des objectifs présidentiels plus difficiles qui requièrent plus de popularité et de moyens.
En effet sur les 37 sièges remportés par l’opposition, l’APP n’a obtenu que 7 alors que les partis de Mohamed Jemil Mansour et de Boidiel Ould Houmeid ont respectivement remportés 16 et 10 sièges.
Autant dire, que la candidature plausible de Ould Boulkheir, qui reste tributaire de la décision de l’APP selon des sources au sein de cette formation, ne serait qu’une ambition de forme, destinée à rester dans le jeu présidentiel très serré selon des premiers indicateurs préélectoraux, mais surtout une entrée dans la course présidentielle dans l’espoir de dégager une certaine popularité capable d’être revendue au quintuple dans le cadre d’alliance et de contre alliances au cas de l’organisation d’un second tour des présidentielles de juin 2014.
Md O Md Lemine
Source: Cridem