Lors d’un point de presse tenu ce lundi 12 mai, la présidente de l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH), Me Fatimata M’Baye s’est indignée contre ‘’la féroce répression à l’encontre des marcheurs rapatriés qui ont parcouru 420 km sans avoir commis de geste répréhensible tout au long de leur trajet durant des journées torrides avec endurance et détermination de manière à prendre à bras le corps leur calvaire.’’
Malheureusement, les quelques solutions mises en place depuis 2009 ne sont aux yeux de Me M’Baye qu’une goutte d’eau dans la mer. Elle s’est émue du sort des rapatriés qui, depuis 2009, n’ont pu recouvrer leur citoyenneté, vivant dans des sites rudimentaires sans cloisonnement.
L’AMDH avait accompagné les rapatriés en leur portant une assistance judiciaire et juridique. La fermeture de l’ANAIR a, selon Me M’Baye, ‘’exacerbé la situation pour des populations ayant du mal à accéder au minimum vital. En réprimant les 115 marcheurs responsables, l’Etat leur refuse une quelconque reconnaissance et dénie leurs doléances’’.
La présidente de l’AMDH invite le gouvernement à ‘’prendre sa responsabilité de manière à régler pacifiquement ce problème, à restaurer le droit des victimes et à procéder à leur réintégration sociale’’.
L’AMDH exige de l’Etat mauritanien de ‘’solutionner en urgence la situation des rapatriés qui sont devenus par un verrouillage administratif des apatrides dans leur propre pays.’’
Ces solutions passent par la reconnaissance de leurs droits à l’état civil, les terres pour leur survie, des habitations décentes, la scolarisation de leurs enfants ainsi que l’accès aux services sociaux de base. En outre, l’AMDH exige l’audit de l’Agence Nationale pour la réinsertion des réfugiés transformée en Tadamoun.
Enfin, l’AMDH invite l’ensemble des acteurs politiques, religieux, économiques et sociaux tant au niveau national, local qu’international à contribuer à la solution rapide de cette situation afin d’éviter un drame humanitaire et préserver la cohésion nationale.
Enfin, Me M’Baye a condamné l’occupation puis le saccage de l’ambassade de Mauritanie à Paris. Estimant que la « jeunesse est ce qu’elle est », la présidente jugeant qu’il y a eu excès lors de l’occupation, trouve incompréhensible et choquante l’attitude du gouvernement mauritanien qui entend faire condamner ses propres citoyens à une sanction financière de 73 000 euros en raison de 4 823 euros par étudiant.
Me M’Baye a convié les diplomates mauritaniens à adopter des comportements exemplaires et à servir leurs populations et non à se barricader au sein des représentations diplomatiques. Me M’Baye demande enfin au gouvernement de dispenser des formations civiques aux forces de sécurité de manière à leur permettre d’adopter des comportements citoyens.
Le Calame (Mauritanie)
via Cridem.org
Malheureusement, les quelques solutions mises en place depuis 2009 ne sont aux yeux de Me M’Baye qu’une goutte d’eau dans la mer. Elle s’est émue du sort des rapatriés qui, depuis 2009, n’ont pu recouvrer leur citoyenneté, vivant dans des sites rudimentaires sans cloisonnement.
L’AMDH avait accompagné les rapatriés en leur portant une assistance judiciaire et juridique. La fermeture de l’ANAIR a, selon Me M’Baye, ‘’exacerbé la situation pour des populations ayant du mal à accéder au minimum vital. En réprimant les 115 marcheurs responsables, l’Etat leur refuse une quelconque reconnaissance et dénie leurs doléances’’.
La présidente de l’AMDH invite le gouvernement à ‘’prendre sa responsabilité de manière à régler pacifiquement ce problème, à restaurer le droit des victimes et à procéder à leur réintégration sociale’’.
L’AMDH exige de l’Etat mauritanien de ‘’solutionner en urgence la situation des rapatriés qui sont devenus par un verrouillage administratif des apatrides dans leur propre pays.’’
Ces solutions passent par la reconnaissance de leurs droits à l’état civil, les terres pour leur survie, des habitations décentes, la scolarisation de leurs enfants ainsi que l’accès aux services sociaux de base. En outre, l’AMDH exige l’audit de l’Agence Nationale pour la réinsertion des réfugiés transformée en Tadamoun.
Enfin, l’AMDH invite l’ensemble des acteurs politiques, religieux, économiques et sociaux tant au niveau national, local qu’international à contribuer à la solution rapide de cette situation afin d’éviter un drame humanitaire et préserver la cohésion nationale.
Enfin, Me M’Baye a condamné l’occupation puis le saccage de l’ambassade de Mauritanie à Paris. Estimant que la « jeunesse est ce qu’elle est », la présidente jugeant qu’il y a eu excès lors de l’occupation, trouve incompréhensible et choquante l’attitude du gouvernement mauritanien qui entend faire condamner ses propres citoyens à une sanction financière de 73 000 euros en raison de 4 823 euros par étudiant.
Me M’Baye a convié les diplomates mauritaniens à adopter des comportements exemplaires et à servir leurs populations et non à se barricader au sein des représentations diplomatiques. Me M’Baye demande enfin au gouvernement de dispenser des formations civiques aux forces de sécurité de manière à leur permettre d’adopter des comportements citoyens.
Le Calame (Mauritanie)
via Cridem.org