A moins de cinq mois de la présidentielle, les candidats de la diversité se multiplient. Après la candidature indépendante de Kane Hamédine, le FRUD désigne l’avocat Ould Mohammeden M’Barek comme candidat. La dernière candidature en date revient à Moussa Bocar Mohamed qui vient de créer un mouvement appelé » Union Nationale pour le Changement (UNC).
Ajouter à cela la candidature du nouveau président de l’AJD-MR Ba Mamadou Bocar et celle Biram Abeid du parti SAWAB entre les mailles de la justice à cause d’une plainte pour diffamation du président de l’UFP. Cinq candidats de la diversité et ce n’est pas fini. Cette pléthore de candidatures arrange plus le parti INSAF fort de ses alliés solides dont l’UDP qui a le vent en poupe ces dernières années et boscule même INSAF dans ses bastions électoraux autrefois imprenables dans le Sud et à l’Est.
Cette course présidentielle est inédite et traduit la vivacité de la démocratie en dépit d’un régime autoritaire qui souffle le chaud et le froid. En recevant cette semaine les partis en quête d’autorisation et ceux qui ont été dissous par décision judiciaire, le ministre de l’Intérieur entend faire le ménage face à la pléthore de partis politiques. Mais en même temps l’espoir existe pour dédiaboliser les FPC de Samba Thiam qui attendent depuis 2012 si l’on en croit à une déclaration du gouvernement qui reconnaît que Samba Thiam doit jouir de tous ses droits et l’aile politique de l’IRA le parti RAG. Leur présence aux présidentielles de juin prochain renforcerait l’opposition au système.
Pour l’instant les observateurs ont les yeux rivés sur ces nouveaux candidats dont le dénominateur commun est la rupture avec un système qui perdure depuis 1960. Avec une gouvernance militaire depuis 1978 sous vernie démocratique depuis 1991.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ajouter à cela la candidature du nouveau président de l’AJD-MR Ba Mamadou Bocar et celle Biram Abeid du parti SAWAB entre les mailles de la justice à cause d’une plainte pour diffamation du président de l’UFP. Cinq candidats de la diversité et ce n’est pas fini. Cette pléthore de candidatures arrange plus le parti INSAF fort de ses alliés solides dont l’UDP qui a le vent en poupe ces dernières années et boscule même INSAF dans ses bastions électoraux autrefois imprenables dans le Sud et à l’Est.
Cette course présidentielle est inédite et traduit la vivacité de la démocratie en dépit d’un régime autoritaire qui souffle le chaud et le froid. En recevant cette semaine les partis en quête d’autorisation et ceux qui ont été dissous par décision judiciaire, le ministre de l’Intérieur entend faire le ménage face à la pléthore de partis politiques. Mais en même temps l’espoir existe pour dédiaboliser les FPC de Samba Thiam qui attendent depuis 2012 si l’on en croit à une déclaration du gouvernement qui reconnaît que Samba Thiam doit jouir de tous ses droits et l’aile politique de l’IRA le parti RAG. Leur présence aux présidentielles de juin prochain renforcerait l’opposition au système.
Pour l’instant les observateurs ont les yeux rivés sur ces nouveaux candidats dont le dénominateur commun est la rupture avec un système qui perdure depuis 1960. Avec une gouvernance militaire depuis 1978 sous vernie démocratique depuis 1991.
Cherif Kane
Source : Kassataya