La création d’une agence pour l’emploi remonte il y a 19 ans. Sa mutation en 2021 en une agence pour la promotion de l’emploi puis en 2023 une agence nationale pour l’emploi ne suffira pas à résorber le chômage d’un jeune sur trois malgré des programmes d’investissement dans les secteurs productifs, lancés par Ould Ghazouani.
Toutes ces appellations pour changer le fonctionnement d’une institution chargée d’être un intermédiaire entre l’Etat et le privé pour rendre flexible le marché du travail sont révélatrices d’une économie en panne depuis des décennies et d’une vision simpliste en matière de création d’emplois. L’Etat ne peut pas résorber à lui seul le chômage des jeunes sans un changement systémique.
La priorité à la formation professionnelle interpelle l’Education nationale et un nouveau système éducatif inclusif c’est-à-dire qui n’abandonne pas les écoliers non arabophones dans leur cursus primaire , secondaire et supérieur. Et également le secteur privé véritable réservoir d’emplois selon le principe de l’offre et de la demande du marché.
Ce binôme public-privé est essentiel pour permettre à une agence nationale pour l’emploi de jouer pleinement son rôle de tampon entre l’Etat et les entreprises. Dans cette perspective la transparence du marché du travail est indispensable. Dans un pays qui peine à répertorier ses métiers, il est difficile d’accéder à des emplois et de fournir aux investisseurs potentiels des compétences requises.
La Mauritanisation progressive des postes est essentiel dans les industries extractives pour permettre les cadres de remplacer progressivement la main d’œuvre qualifiée étrangère. A l’heure du numérique, la digitalisation des services de l’emploi de l’administration en général, est impérative pour être au rendez-vous de l’Intelligence Artificielle.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Toutes ces appellations pour changer le fonctionnement d’une institution chargée d’être un intermédiaire entre l’Etat et le privé pour rendre flexible le marché du travail sont révélatrices d’une économie en panne depuis des décennies et d’une vision simpliste en matière de création d’emplois. L’Etat ne peut pas résorber à lui seul le chômage des jeunes sans un changement systémique.
La priorité à la formation professionnelle interpelle l’Education nationale et un nouveau système éducatif inclusif c’est-à-dire qui n’abandonne pas les écoliers non arabophones dans leur cursus primaire , secondaire et supérieur. Et également le secteur privé véritable réservoir d’emplois selon le principe de l’offre et de la demande du marché.
Ce binôme public-privé est essentiel pour permettre à une agence nationale pour l’emploi de jouer pleinement son rôle de tampon entre l’Etat et les entreprises. Dans cette perspective la transparence du marché du travail est indispensable. Dans un pays qui peine à répertorier ses métiers, il est difficile d’accéder à des emplois et de fournir aux investisseurs potentiels des compétences requises.
La Mauritanisation progressive des postes est essentiel dans les industries extractives pour permettre les cadres de remplacer progressivement la main d’œuvre qualifiée étrangère. A l’heure du numérique, la digitalisation des services de l’emploi de l’administration en général, est impérative pour être au rendez-vous de l’Intelligence Artificielle.
Cherif Kane
Source : Kassataya