La société civile mauritanienne s'engage dans le combat contre les violences commises à l'égard de la femme et de la fille au niveau national.
Pour parvenir à cet objectif, six organisations de la société civile ont annoncé jeudi, lors d'une conférence de presse, la formation d'un forum de rencontres et d'échanges dont la présidence a été confiée à la veuve du premier président mauritanien, Mme Mariem Daddah, présidente de la fondation Moktar Ould Daddah.
Ces organisations sont l'association mauritanienne pour la santé de la mère et de l'enfant, l'association de lutte contre la dépendance, l'association femmes et aide pour le développement, le comité de solidarité avec les victimes des violations des droits humains, le réseau des femmes journalistes et l'ONG Actions.
Dans sa déclaration liminaire, Mme Daddah a précisé que ces organisations ont décidé d'unir leurs efforts et leurs moyens pour sensibiliser l'opinion publique nationale et internationale sur "la problématique des violences dont sont victimes aujourd'hui certaines femmes mauritaniennes".
Elle a ajouté que l'initiative de ces associations, la première depuis l'indépendance de la Mauritanie, témoigne "de leur courage civique et de leur volonté de contribuer au progrès de la justice, tout en demeurant conscientes des obstacles qui ne manqueront pas à se dresser sur leur chemin".
Parlant des activités que compte mener son forum, Mme Daddah, a indiqué que cette conférence marque le début d'un vaste programme de sensibilisation dont une marche pacifique le 8 mars pour dénoncer les violences faites aux femmes, sanctionnée par la remise des doléances au président de la République et la mise en place d'un comité de plaidoyer pour présenter et expliquer aux mauritaniens le contenu de deux avant-projets de loi relatifs, l'un aux violences dont sont victimes, l'autre à celles dont sont victimes les enfants.
Pour sa part, Mme Zeinebou Mint Taleb Moussa, présidente de l'association mauritanienne pour la santé de la mère et de l'enfant (AMSME), elle a détaillé les violences physiques, morales, verbales, sexuelles et autres que subissent certaines femmes en Mauritanie, soulignant que cette pratique étrange à nos valeurs et traditions, engendre de lourdes conséquences aux plans social, économique et juridique.
Elle a ajouté que le forum n'a aucun cachet politique et qu'il s'agit d'une partie de la société sociale qui cherche à enrayer un fléau grave et appliquer les conventions des nations unies pour les droits humains que la Mauritanie avait ratifiées.
La conférence a été l'occasion pour les journalistes présents de poser un certain nombre de questions portant sur la complexité du phénomène, l'intérêt de combattre les mentalités rétrogrades et la prise en charge et le bien-être des victimes.
Source: AMI
Pour parvenir à cet objectif, six organisations de la société civile ont annoncé jeudi, lors d'une conférence de presse, la formation d'un forum de rencontres et d'échanges dont la présidence a été confiée à la veuve du premier président mauritanien, Mme Mariem Daddah, présidente de la fondation Moktar Ould Daddah.
Ces organisations sont l'association mauritanienne pour la santé de la mère et de l'enfant, l'association de lutte contre la dépendance, l'association femmes et aide pour le développement, le comité de solidarité avec les victimes des violations des droits humains, le réseau des femmes journalistes et l'ONG Actions.
Dans sa déclaration liminaire, Mme Daddah a précisé que ces organisations ont décidé d'unir leurs efforts et leurs moyens pour sensibiliser l'opinion publique nationale et internationale sur "la problématique des violences dont sont victimes aujourd'hui certaines femmes mauritaniennes".
Elle a ajouté que l'initiative de ces associations, la première depuis l'indépendance de la Mauritanie, témoigne "de leur courage civique et de leur volonté de contribuer au progrès de la justice, tout en demeurant conscientes des obstacles qui ne manqueront pas à se dresser sur leur chemin".
Parlant des activités que compte mener son forum, Mme Daddah, a indiqué que cette conférence marque le début d'un vaste programme de sensibilisation dont une marche pacifique le 8 mars pour dénoncer les violences faites aux femmes, sanctionnée par la remise des doléances au président de la République et la mise en place d'un comité de plaidoyer pour présenter et expliquer aux mauritaniens le contenu de deux avant-projets de loi relatifs, l'un aux violences dont sont victimes, l'autre à celles dont sont victimes les enfants.
Pour sa part, Mme Zeinebou Mint Taleb Moussa, présidente de l'association mauritanienne pour la santé de la mère et de l'enfant (AMSME), elle a détaillé les violences physiques, morales, verbales, sexuelles et autres que subissent certaines femmes en Mauritanie, soulignant que cette pratique étrange à nos valeurs et traditions, engendre de lourdes conséquences aux plans social, économique et juridique.
Elle a ajouté que le forum n'a aucun cachet politique et qu'il s'agit d'une partie de la société sociale qui cherche à enrayer un fléau grave et appliquer les conventions des nations unies pour les droits humains que la Mauritanie avait ratifiées.
La conférence a été l'occasion pour les journalistes présents de poser un certain nombre de questions portant sur la complexité du phénomène, l'intérêt de combattre les mentalités rétrogrades et la prise en charge et le bien-être des victimes.
Source: AMI