Le directeur du quotidien privé arabophone mauritanien Al-Aqsa, poursuivi pour "dénonciation calomnieuse" par un homme d'affaires, a été condamné mercredi à un an de prison ferme, a-t-on appris de sources judiciaires à Nouakchott.
Abdel Fattah Ould Abeidna a été condamné à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Nouakchott et doit payer une amende de 50.000 ouguiyas (170 euros) et verser 300 millions d'ouguiyas (un million d'euros) en dommages et intérêts, ont précisé les mêmes sources judiciaires.
Selon les avocats de la partie civile, Ould Abeidana, incarcéré le 24 mai et remis en liberté provisoire le 28 mai, n'a pas assisté à l'énoncé de son jugement mais il était présent à l'ouverture du procès le 25 octobre dernier.
Ould Abeidna était initialement accusé de "diffamation" par l'homme d'affaires mauritanien Mohamed Ould Bouammatou mais ce motif a été requalifié par la Cour suprême en "dénonciation calomnieuse", ont précisé ses avocats.
Il avait été inculpé et incarcéré le 24 mai sur plainte de Mohamed Ould Bouammatou, huit jours après la publication par le journal Al-Aqsa d'un article relatif à la saisie, début mai, de plus de 600 kg de cocaïne à Nouadhibou (nord-ouest).
Le parquet avait demandé l'application des peines prévues en la matière, sans plus de précision. Selon des spécialistes, le journaliste risquait entre cinq mois et 6 ans de prison ferme.
Plusieurs groupes de journalistes s'étaient rendus le 25 octobre au tribunal pour, selon eux, marquer leur solidarité avec leur confrère.
Source: Le monde
(M)
Abdel Fattah Ould Abeidna a été condamné à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Nouakchott et doit payer une amende de 50.000 ouguiyas (170 euros) et verser 300 millions d'ouguiyas (un million d'euros) en dommages et intérêts, ont précisé les mêmes sources judiciaires.
Selon les avocats de la partie civile, Ould Abeidana, incarcéré le 24 mai et remis en liberté provisoire le 28 mai, n'a pas assisté à l'énoncé de son jugement mais il était présent à l'ouverture du procès le 25 octobre dernier.
Ould Abeidna était initialement accusé de "diffamation" par l'homme d'affaires mauritanien Mohamed Ould Bouammatou mais ce motif a été requalifié par la Cour suprême en "dénonciation calomnieuse", ont précisé ses avocats.
Il avait été inculpé et incarcéré le 24 mai sur plainte de Mohamed Ould Bouammatou, huit jours après la publication par le journal Al-Aqsa d'un article relatif à la saisie, début mai, de plus de 600 kg de cocaïne à Nouadhibou (nord-ouest).
Le parquet avait demandé l'application des peines prévues en la matière, sans plus de précision. Selon des spécialistes, le journaliste risquait entre cinq mois et 6 ans de prison ferme.
Plusieurs groupes de journalistes s'étaient rendus le 25 octobre au tribunal pour, selon eux, marquer leur solidarité avec leur confrère.
Source: Le monde
(M)