En Mauritanie, la date de l'élection présidentielle a été officiellement fixée par décret présidentiel. Le premier tour aura lieu le 21 juin prochain. Le dialogue politique lancé il y a une semaine entre le pouvoir, la CAP, l'opposition modérée, et le FNDU, dont la majorité des partis avaient boycotté les législatives de novembre dernier, est au point mort.
Le blocage du dialogue politique censé, justement, permettre la tenue d'une élection consensuelle s'est fait en 2 temps. La semaine dernière, avant même d'aborder le fond, le dialogue avait été suspendu, faute d'accord sur sa durée. Pouvoir et opposition modérée souhaitaient le clore avant ce lundi 21 avril, car, légalement, c'était la date limite de convocation du collège électoral pour la présidentielle. Le Front national de la démocratie et de l'unité (FNDU), lui, voulait plus de temps et refusait cet agenda jugé unilatéral.
Ce week-end, un accord semblait en passe d'être trouvé sur ce point. Malgré la convocation du collège électoral, le FNDU accepterait de poursuivre le dialogue, à condition que pouvoir et la Convention pour l'alternance pacifique (CAP) s'engagent par écrit à respecter les accords issus du dialogue, en particulier l'élaboration d'un calendrier électoral consensuel.
La menace d'un boycott du scrutin
Un point crucial, car il ouvre la porte à un report de l'élection, qui a donné lieu à un nouveau blocage. Le FNDU accuse le pouvoir d'avoir refusé le principe même d'un calendrier consensuel, pourtant prévu à l'ordre du jour, et d’avoir publié, en pleine négociation, la convocation du collège électoral. La CAP affirme qu’elle était prête, tout comme le pouvoir, à s'engager sur tout accord trouvé, y compris sur le calendrier. Mais c'est le FNDU, en s'obstinant sur une formulation inacceptable, qui aurait causé la rupture.
Chacun se rend désormais responsable de l'avenir des débats. Avec le dialogue au point mort pointe la menace d'un nouveau boycott. S'il refuse de prononcer le mot, le FNDU rappelle que pour lui, sans consensus, il n’y aura pas de participation.
Auteur: RFI
Le blocage du dialogue politique censé, justement, permettre la tenue d'une élection consensuelle s'est fait en 2 temps. La semaine dernière, avant même d'aborder le fond, le dialogue avait été suspendu, faute d'accord sur sa durée. Pouvoir et opposition modérée souhaitaient le clore avant ce lundi 21 avril, car, légalement, c'était la date limite de convocation du collège électoral pour la présidentielle. Le Front national de la démocratie et de l'unité (FNDU), lui, voulait plus de temps et refusait cet agenda jugé unilatéral.
Ce week-end, un accord semblait en passe d'être trouvé sur ce point. Malgré la convocation du collège électoral, le FNDU accepterait de poursuivre le dialogue, à condition que pouvoir et la Convention pour l'alternance pacifique (CAP) s'engagent par écrit à respecter les accords issus du dialogue, en particulier l'élaboration d'un calendrier électoral consensuel.
La menace d'un boycott du scrutin
Un point crucial, car il ouvre la porte à un report de l'élection, qui a donné lieu à un nouveau blocage. Le FNDU accuse le pouvoir d'avoir refusé le principe même d'un calendrier consensuel, pourtant prévu à l'ordre du jour, et d’avoir publié, en pleine négociation, la convocation du collège électoral. La CAP affirme qu’elle était prête, tout comme le pouvoir, à s'engager sur tout accord trouvé, y compris sur le calendrier. Mais c'est le FNDU, en s'obstinant sur une formulation inacceptable, qui aurait causé la rupture.
Chacun se rend désormais responsable de l'avenir des débats. Avec le dialogue au point mort pointe la menace d'un nouveau boycott. S'il refuse de prononcer le mot, le FNDU rappelle que pour lui, sans consensus, il n’y aura pas de participation.
Auteur: RFI