Cinq partis politiques de l'opposition mauritanienne, dont quatre représentés au parlement, tiendront leur premier meeting commun le 31 octobre, a annoncé samedi à Nouakchott le chef de file de l'opposition, Ahmed Ould Daddah.
Ces formations sont le Rassemblement des forces pour la démocratie (RFD), l'Union des forces du progrès (UFP), le Parti mauritanien de l'union et du changement (PMUC) et le Rassemblement national pour la réforme et le développement (RNRD), ayant des élus à l'Assemblée nationale et au Sénat, ainsi que l'Alliance pour la justice et la démocratie (AJD-rénovation), qui n'est pas représentée au parlement.
"Les cinq partis vont organiser le 31 octobre un grand meeting pour se prononcer sur les questions qui agitent l'opinion" , a déclaré M. Ould Daddah lors d'une conférence de presse, commentant deux jours de débats organisés par le RFD sur les "problèmes socio-économiques et politiques de la Nation".
Ce meeting commun sera le premier de l'opposition au régime de Sidi Ould Cheikh Abdallahi depuis son élection à la présidence, en mars 2007, alors que dans un premier temps elle fut partisane d'une collaboration avec le pouvoir, notent les observateurs.
"Nous allons continuer de manifester notre opposition à ce qui ne va pas, mais nous allons suivre les voies légales, prévues dans tout système démocratique", a souligné Ahmed Ould Daddah, réfutant l'intention que l'on prête à l'opposition de "chercher la violence".
"Nous n'allons pas accepter la provocation, nous sommes mûrs et nous avons toujours privilégié le dialogue", a-t-il ajouté.
Il a précisé que son parti ne privilégiait pas "pour le moment la formule d'un gouvernement de coalition" avec le pouvoir, souhaitée par certains opposants.
Réitérant d'autres part ses critiques d'un projet de création d'un parti présidentiel, qualifié de parti-Etat qui serait "nuisible à la démocratie", Ahmed Ould Daddah a estimé que la concrétisation de cette initiative marquerait un "retour en arrière, au temps du régime de (Maaouiya) Ould Taya", président renversé en août 2005 et dont le parti était accusé de "dictature et d'usage de moyens de l'Etat".
"Pensez-vous que le nouveau parti en gestation a pu dépêcher des missions dans tous les départements du pays sans recourir aux moyens de l'Etat?", a lancé M. Ould Daddah.
L'initiateur du parti présidentiel en gestation, Yahya Ould Ahmed Waghef, avait rejeté un "procès d'intention" de l'opposition en déclarant le 14 octobre que les "critiques ne nous ferons pas reculer, nous allons créer notre parti pour consolider la majorité au pouvoir".
Source: romandie news
(M)
Ces formations sont le Rassemblement des forces pour la démocratie (RFD), l'Union des forces du progrès (UFP), le Parti mauritanien de l'union et du changement (PMUC) et le Rassemblement national pour la réforme et le développement (RNRD), ayant des élus à l'Assemblée nationale et au Sénat, ainsi que l'Alliance pour la justice et la démocratie (AJD-rénovation), qui n'est pas représentée au parlement.
"Les cinq partis vont organiser le 31 octobre un grand meeting pour se prononcer sur les questions qui agitent l'opinion" , a déclaré M. Ould Daddah lors d'une conférence de presse, commentant deux jours de débats organisés par le RFD sur les "problèmes socio-économiques et politiques de la Nation".
Ce meeting commun sera le premier de l'opposition au régime de Sidi Ould Cheikh Abdallahi depuis son élection à la présidence, en mars 2007, alors que dans un premier temps elle fut partisane d'une collaboration avec le pouvoir, notent les observateurs.
"Nous allons continuer de manifester notre opposition à ce qui ne va pas, mais nous allons suivre les voies légales, prévues dans tout système démocratique", a souligné Ahmed Ould Daddah, réfutant l'intention que l'on prête à l'opposition de "chercher la violence".
"Nous n'allons pas accepter la provocation, nous sommes mûrs et nous avons toujours privilégié le dialogue", a-t-il ajouté.
Il a précisé que son parti ne privilégiait pas "pour le moment la formule d'un gouvernement de coalition" avec le pouvoir, souhaitée par certains opposants.
Réitérant d'autres part ses critiques d'un projet de création d'un parti présidentiel, qualifié de parti-Etat qui serait "nuisible à la démocratie", Ahmed Ould Daddah a estimé que la concrétisation de cette initiative marquerait un "retour en arrière, au temps du régime de (Maaouiya) Ould Taya", président renversé en août 2005 et dont le parti était accusé de "dictature et d'usage de moyens de l'Etat".
"Pensez-vous que le nouveau parti en gestation a pu dépêcher des missions dans tous les départements du pays sans recourir aux moyens de l'Etat?", a lancé M. Ould Daddah.
L'initiateur du parti présidentiel en gestation, Yahya Ould Ahmed Waghef, avait rejeté un "procès d'intention" de l'opposition en déclarant le 14 octobre que les "critiques ne nous ferons pas reculer, nous allons créer notre parti pour consolider la majorité au pouvoir".
Source: romandie news
(M)