L’accession au pouvoir du président Ghazouani est un tournant dans la gouvernance des oasis et des terres agricoles de la vallée. C’est la disparité entre le Nord et le Sud de la Mauritanie qui est pointée du doigt par les observateurs comme étant une politique agricole à deux vitesses du gouvernement.
Plus de 350 oasis mauritaniennes dont la majorité dans l’Adrar au Nord du pays, pourraient ne pas manquer d’eau d’ici 2026. C’est une bonne nouvelle pour plus de 300000 Mauritaniens qui attendent de sortir de la soif dans cette région aride du pays. Et l’Etat dépense plus d’argent pour développer les oasis. Le prêt à taux réduit de 3 millions de dollars que le gouvernement vient d’obtenir du fonds arabe pour le développement économique et social(FADES) s’ajoute à d’autres prêts pour les systèmes d’irrigation au Nord et dans les régions de Tagant et de l’Assaba et les deux Hodhs.
Des milliards d’ouguiyas sont investis ainsi dans ce secteur qui ne fait pas l’objet de litiges fonciers comparables à ceux que l’Etat rencontre dans les riches terres agricoles de la vallée qu’il continue d’accaparer au profit des hommes d’affaires nationaux. Il s’agit de litiges fonciers qui datent de la réforme foncière de 1983.
Cette loi qui autorise l’Etat à prendre par la force les terres qui ne sont pas mises en valeur par les propriétaires terriens. Ces derniers viennent de demander dans un document rendu public cette semaine l’abrogation de cette loi qui pourrait arrêter le processus du grand effacement des populations du Sud.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Plus de 350 oasis mauritaniennes dont la majorité dans l’Adrar au Nord du pays, pourraient ne pas manquer d’eau d’ici 2026. C’est une bonne nouvelle pour plus de 300000 Mauritaniens qui attendent de sortir de la soif dans cette région aride du pays. Et l’Etat dépense plus d’argent pour développer les oasis. Le prêt à taux réduit de 3 millions de dollars que le gouvernement vient d’obtenir du fonds arabe pour le développement économique et social(FADES) s’ajoute à d’autres prêts pour les systèmes d’irrigation au Nord et dans les régions de Tagant et de l’Assaba et les deux Hodhs.
Des milliards d’ouguiyas sont investis ainsi dans ce secteur qui ne fait pas l’objet de litiges fonciers comparables à ceux que l’Etat rencontre dans les riches terres agricoles de la vallée qu’il continue d’accaparer au profit des hommes d’affaires nationaux. Il s’agit de litiges fonciers qui datent de la réforme foncière de 1983.
Cette loi qui autorise l’Etat à prendre par la force les terres qui ne sont pas mises en valeur par les propriétaires terriens. Ces derniers viennent de demander dans un document rendu public cette semaine l’abrogation de cette loi qui pourrait arrêter le processus du grand effacement des populations du Sud.
Cherif Kane
Source : Kassataya