Le président mauritanien, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a, au cours d’un entretien avec les gouverneurs des régions de son pays, samedi à Nouakchott, exprimé son désir de voir les autorités locales «s’impliquer, de manière très forte à la résolution des problèmes ayant trait à l’unité nationale, notamment par rapport au retour digne de nos concitoyens à l’étranger ».
Le président, dont les propos ont été repris par le porte parole de la présidence, Abdallahi Amadou Ba, a également demandé aux premiers responsables de l’administration territoriale d’être vigilants quant à l’application de la loi portant incrimination et répression de l’esclavage.
Ould Cheikh Abdallahi a, aussi, transmis aux gouverneurs les instructions nécessaires pour veiller à l’application des textes réglementaires régissant l’Etat de droit pour préserver les droits et libertés des citoyens qui ne seraient limités que par la loi.
Pour cela, le chef de l’Etat recommande aux gouverneurs de briser la barrière qui existe entre eux et le citoyen et de faire de l’administration « une administration de développement qui puisse contribuer par ses moyens, ses idées et son engagement à aider le citoyen à s’adonner aux activités productives qui pourront avoir un impact positif dans leur vie quotidienne ».
Ces orientations et conseils sont clairs et ont permis de mettre le bout du doigt sur des pratiques injustices et parfois arbitraires de la part de l’administration territoriale en s’impliquant dans les litiges fonciers par la confiscation des terres ou dans les compétitions électorales.
La Mauritanie compte 14 gouverneurs dont deux femmes, trois nommés pendant la période de transition et ont été reconduits, tandis que tous les autres désignés, tout dernièrement, par le régime actuel.
Source: APA
(M)
Le président, dont les propos ont été repris par le porte parole de la présidence, Abdallahi Amadou Ba, a également demandé aux premiers responsables de l’administration territoriale d’être vigilants quant à l’application de la loi portant incrimination et répression de l’esclavage.
Ould Cheikh Abdallahi a, aussi, transmis aux gouverneurs les instructions nécessaires pour veiller à l’application des textes réglementaires régissant l’Etat de droit pour préserver les droits et libertés des citoyens qui ne seraient limités que par la loi.
Pour cela, le chef de l’Etat recommande aux gouverneurs de briser la barrière qui existe entre eux et le citoyen et de faire de l’administration « une administration de développement qui puisse contribuer par ses moyens, ses idées et son engagement à aider le citoyen à s’adonner aux activités productives qui pourront avoir un impact positif dans leur vie quotidienne ».
Ces orientations et conseils sont clairs et ont permis de mettre le bout du doigt sur des pratiques injustices et parfois arbitraires de la part de l’administration territoriale en s’impliquant dans les litiges fonciers par la confiscation des terres ou dans les compétitions électorales.
La Mauritanie compte 14 gouverneurs dont deux femmes, trois nommés pendant la période de transition et ont été reconduits, tandis que tous les autres désignés, tout dernièrement, par le régime actuel.
Source: APA
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