Les Forces de libération africaines de Mauritanie disent prendre acte de la décision du peuple souverain de confier les rênes du pouvoir à Ould Abdallahi. Cette décision, épilogue d'un long processus visant à restaurer la légalité constitutionnelle mise entre parenthèses par le coup d'Etat du 3 août 2005 est, selon le communiqué signé par le porte-parole de cette organisation, le couronnement de ‘dix-neuf mois de transition instituée par le Comité militaire pour la justice et la démocratie (Cmjd)’.
Ainsi, ‘la boucle vient d’être bouclée’, constatent Kaaw Touré et compagnie. Selon les Flam, ‘de l’avis des observateurs, cette élection, comme pour les précédentes organisées au cours de la Transition, fut régulière et transparente’.
Toutefois, ‘cette démocratisation, pour être réelle et effective, ne peut continuer d'ignorer les injustices, les discriminations et les frustrations que les gestions partisanes du pouvoir étatique ont engendré, gangrenant les relations entre nos communautés nationales’, précisent les Flam. Parce que, ‘l’électoralisme n’est pas la Démocratie.
Il suffit pour s’en convaincre de se pencher sur les résultats des législatives et des sénatoriales qui affichent un déséquilibre de représentativité flagrant au niveau des deux chambres, consacrant, comme toujours, la suprématie d’une seule composante nationale’. Aussi, même si elles reconnaissent qu' ‘il y a progrès’, les Forces de libération africaines de Mauritanie n'en demandent pas moins d' ‘évoluer en osant reconnaître l’existence des problèmes de fond, accepter d’y faire face et tenter de les résoudre de manière pacifique et consensuelle’.
Pour leur part, ‘les Flam restent attachées à la résolution de la question vitale de cohabitation, question cruciale qui mine l’Unité nationale. Tout comme elles invitent à des actes rapides tendant à l´apaisement du climat social’.
Comme pour démontrer de sa disponibilité et de la rupture d'avec les méthodes violentes d'expression des années 90 sans faire fi des exigences de fond, les Flam renouvellent leur ‘volonté de dialogue exprimée depuis 1986 dans le ‘Manifeste du Négro-mauritanien opprimé’.
Dans ce tournant historique que traverse leur pays, les Flam disent toute leur disponibilité ‘à participer à toute œuvre de refondation de la Mauritanie’. Mais, ‘fidèle à ses principes d’égalité et de justice, elle (s) reste (nt) résolue (s) et déterminée (s) à poursuivre la lutte jusqu’à l’avènement d’un Etat de droit qui respecte nos diversités et assure à tous une égale dignité’.
Ibrahima ANNE
source : Walfadjri (Sénégal)
Ainsi, ‘la boucle vient d’être bouclée’, constatent Kaaw Touré et compagnie. Selon les Flam, ‘de l’avis des observateurs, cette élection, comme pour les précédentes organisées au cours de la Transition, fut régulière et transparente’.
Toutefois, ‘cette démocratisation, pour être réelle et effective, ne peut continuer d'ignorer les injustices, les discriminations et les frustrations que les gestions partisanes du pouvoir étatique ont engendré, gangrenant les relations entre nos communautés nationales’, précisent les Flam. Parce que, ‘l’électoralisme n’est pas la Démocratie.
Il suffit pour s’en convaincre de se pencher sur les résultats des législatives et des sénatoriales qui affichent un déséquilibre de représentativité flagrant au niveau des deux chambres, consacrant, comme toujours, la suprématie d’une seule composante nationale’. Aussi, même si elles reconnaissent qu' ‘il y a progrès’, les Forces de libération africaines de Mauritanie n'en demandent pas moins d' ‘évoluer en osant reconnaître l’existence des problèmes de fond, accepter d’y faire face et tenter de les résoudre de manière pacifique et consensuelle’.
Pour leur part, ‘les Flam restent attachées à la résolution de la question vitale de cohabitation, question cruciale qui mine l’Unité nationale. Tout comme elles invitent à des actes rapides tendant à l´apaisement du climat social’.
Comme pour démontrer de sa disponibilité et de la rupture d'avec les méthodes violentes d'expression des années 90 sans faire fi des exigences de fond, les Flam renouvellent leur ‘volonté de dialogue exprimée depuis 1986 dans le ‘Manifeste du Négro-mauritanien opprimé’.
Dans ce tournant historique que traverse leur pays, les Flam disent toute leur disponibilité ‘à participer à toute œuvre de refondation de la Mauritanie’. Mais, ‘fidèle à ses principes d’égalité et de justice, elle (s) reste (nt) résolue (s) et déterminée (s) à poursuivre la lutte jusqu’à l’avènement d’un Etat de droit qui respecte nos diversités et assure à tous une égale dignité’.
Ibrahima ANNE
source : Walfadjri (Sénégal)