Le président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi a reçu une délégation des Forces de libération africaines de la Mauritanie (FLAM), a annoncé jeudi ce mouvement négro-mauritanien en exil, en précisant qu'il s'agit de la première rencontre du genre depuis 1986.
L'audience s'est déroulée mercredi à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à laquelle participe le président Ould Cheikh Abdallahi, indiquent les FLAM dans un communiqué transmis à l'AFP à Dakar.
Leur délégation comprenait leur président, Samba Thiam, et un autre de leurs responsables, Mamadou Barry.
Selon le porte-parole des FLAM, Kaaw Touré, il s'agit de la première rencontre du genre depuis l'interdiction du mouvement, en 1986.
Lors de l'audience, les deux parties ont notamment eu des échanges sur "le retour des réfugiés, le passif humanitaire, l'esclavage, la gestion de l'Etat, la consolidation de la démocratie..." mais également sur "le retour éventuel des FLAM en Mauritanie", affirme le texte.
Elles ont également "convenu de maintenir le contact", ce qui, pour le porte-parole du mouvement, représente "une sorte de reconnaissance officielle des FLAM", créées en 1983.
"C'est un pas important qu'il faut saluer. Les FLAM ont été interdites en 1986 et, depuis, nous n'avions pas eu de rencontre avec un chef d'Etat mauritanien", a déclaré Kaaw Touré, joint à Stockolm.
Selon lui, les FLAM ont été poussées à l'exil trois ans après leur création à la suite de la publication d'un "manifeste du Négro-Mauritanien opprimé", dénonçant le traitement réservé aux Mauritaniens non-arabes.
Récemment, le mouvement avait salué une "avancée notable" pour la démocratie en Mauritanie, après un processus de transition ayant abouti à l'élection à la présidence de Sidi Ould Cheikh Abdallahi le 25 mars 2007.
M. Ould Cheikh Abdallahi, investi le 19 avril, a remplacé à la tête du pays le colonel Ely Mohamed Ould Vall.
Le colonel Ould Vall avait dirigé une transition démocratique de 19 mois, après le renversement sans effusion de sang du président Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya, dont les FLAM furent des farouches opposants.
Source: TV5 -
(AFP) - 27/09/2007 21h44
(M)
L'audience s'est déroulée mercredi à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à laquelle participe le président Ould Cheikh Abdallahi, indiquent les FLAM dans un communiqué transmis à l'AFP à Dakar.
Leur délégation comprenait leur président, Samba Thiam, et un autre de leurs responsables, Mamadou Barry.
Selon le porte-parole des FLAM, Kaaw Touré, il s'agit de la première rencontre du genre depuis l'interdiction du mouvement, en 1986.
Lors de l'audience, les deux parties ont notamment eu des échanges sur "le retour des réfugiés, le passif humanitaire, l'esclavage, la gestion de l'Etat, la consolidation de la démocratie..." mais également sur "le retour éventuel des FLAM en Mauritanie", affirme le texte.
Elles ont également "convenu de maintenir le contact", ce qui, pour le porte-parole du mouvement, représente "une sorte de reconnaissance officielle des FLAM", créées en 1983.
"C'est un pas important qu'il faut saluer. Les FLAM ont été interdites en 1986 et, depuis, nous n'avions pas eu de rencontre avec un chef d'Etat mauritanien", a déclaré Kaaw Touré, joint à Stockolm.
Selon lui, les FLAM ont été poussées à l'exil trois ans après leur création à la suite de la publication d'un "manifeste du Négro-Mauritanien opprimé", dénonçant le traitement réservé aux Mauritaniens non-arabes.
Récemment, le mouvement avait salué une "avancée notable" pour la démocratie en Mauritanie, après un processus de transition ayant abouti à l'élection à la présidence de Sidi Ould Cheikh Abdallahi le 25 mars 2007.
M. Ould Cheikh Abdallahi, investi le 19 avril, a remplacé à la tête du pays le colonel Ely Mohamed Ould Vall.
Le colonel Ould Vall avait dirigé une transition démocratique de 19 mois, après le renversement sans effusion de sang du président Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya, dont les FLAM furent des farouches opposants.
Source: TV5 -
(AFP) - 27/09/2007 21h44
(M)