La déclaration finale du dialogue national qui vient de clore ses travaux à Nouakchott ne mentionne pas l’officialisation des langues nationales (pulaar, soninké et ouolof) alors que les signataires de l’opposition l’auraient promis. Ce silence est considéré par les observateurs comme une volonté politique de Ould Ghazouani de maintenir les langues nationales au second plan.
Ould Ghazouani tourne le dos à l’unité nationale et à la cohésion sociale et montre ainsi le vrai visage du pacte dit républicain c’est à dire de la poudre aux yeux pour régler la cohabitation. En quatre ans de gouvernance le président mauritanien se révèle comme maître dans l’art du camouflage des sujets sensibles.
La promesse d’obtenir l’officialisation des LN (pulaar, soninké et ouolof) par les signataires de l’opposition l’UFP et le RFD, est considérée par les observateurs comme un argument, une pêche à la ligne pour amener d’autres partis de l’opposition à rallier. C’est sans compter la vigilance et l’intransigeance de l’opposition au système sur les principes de justice sociale.
Ce silence du dialogue national remet à l’ordre du jour la réforme du système éducatif qui fait des LN des langues de communication et non d’enseignement en excluant les écoliers non arabophones dans l’apprentissage de leur propre langue maternelle même dans leurs régions d’origine. C’est le parachèvement de l’arabisation en Mauritanie dont l’architecte est le ministre de l’Education nationale et le maître de l’ouvrage Ould Ghazouani sous la pression d’une frange d’extrémistes arabes pour garder le statu quo c’est-à-dire l’rabe seule langue officielle de la Mauritanie, une ligne rouge des locataires du palais de Nouakchott de Mokhtar Ould Daddah à Ould Ghazouani.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ould Ghazouani tourne le dos à l’unité nationale et à la cohésion sociale et montre ainsi le vrai visage du pacte dit républicain c’est à dire de la poudre aux yeux pour régler la cohabitation. En quatre ans de gouvernance le président mauritanien se révèle comme maître dans l’art du camouflage des sujets sensibles.
La promesse d’obtenir l’officialisation des LN (pulaar, soninké et ouolof) par les signataires de l’opposition l’UFP et le RFD, est considérée par les observateurs comme un argument, une pêche à la ligne pour amener d’autres partis de l’opposition à rallier. C’est sans compter la vigilance et l’intransigeance de l’opposition au système sur les principes de justice sociale.
Ce silence du dialogue national remet à l’ordre du jour la réforme du système éducatif qui fait des LN des langues de communication et non d’enseignement en excluant les écoliers non arabophones dans l’apprentissage de leur propre langue maternelle même dans leurs régions d’origine. C’est le parachèvement de l’arabisation en Mauritanie dont l’architecte est le ministre de l’Education nationale et le maître de l’ouvrage Ould Ghazouani sous la pression d’une frange d’extrémistes arabes pour garder le statu quo c’est-à-dire l’rabe seule langue officielle de la Mauritanie, une ligne rouge des locataires du palais de Nouakchott de Mokhtar Ould Daddah à Ould Ghazouani.
Cherif Kane
Source : Kassataya