Les massacres des populations peulhs au Mali et au Burkina Faso indignent le président des FPC. Samba Thiam est inquiet de ce génocide presque dans l’indifférence des médias nationaux et des dirigeants africains. C’est ce qu’il laisse entendre sur sa page Facebook cette fin de semaine.
Ce cri du cœur du chef historique du premier mouvement de libération africaine de Mauritanie est considéré comme une alerte d’abord à la classe politique mauritanienne et surtout au président Ould Ghazouani président de l’UA et à tous les dirigeants africains. Au Mali le massacre des peulhs date du début de la crise en 2012 avec les tueries dans le village d’Ogossagou au centre du pays. La promesse de justice et de sécurité du président Ibrahim Boubacar Keita n’a pas suffi pour arrêter les milices Dogon Dan Ambassagou pointées du doigt comme les auteurs principaux du génocide. Ces mêmes massacres se sont répétés en 2019 sans distinction d’âge ni de sexe.
Ces peulhs sont accusés en général de soutenir les Jihadistes en particulier la Katiba Macina implantée à Mopti. Et au Burkina, cette population nomade et éleveur est stigmatisée par le pouvoir qui pense que les peulhs ressemblent aux Djihadistes. En les ciblant ainsi il tombe dans le piège communautariste. Les exécutions sommaires en 2022 dans la province Kossi au Nord-Ouest du pays sont considérés par les observateurs comme un délit de faciès.
Les alertes des réseaux sociaux avec des vidéos sur ces massacres depuis un mois semblent ne pas inquiéter Ould Ghazouani, président de l’UA. Ce silence laisse penser des soupçons de racisme contre les négro-africains peulhs de la vallée. Le plus inquiétant pour Samba Thiam cette indifférence des gouvernements africains ressemble fort à celui relatif aux évènements de 1989 quand le président Ould Taya avait déporté plus de 60000 peulhs au Sénégal et au Mali dont encore près de 10 000 croupissent jusqu’à présent dans les camps de réfugiés à Dakar et à Bamako. C’était le même silence des gouvernements africains sur le génocide des Tutsis du Rwanda plus relayé par les médias occidentaux.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ce cri du cœur du chef historique du premier mouvement de libération africaine de Mauritanie est considéré comme une alerte d’abord à la classe politique mauritanienne et surtout au président Ould Ghazouani président de l’UA et à tous les dirigeants africains. Au Mali le massacre des peulhs date du début de la crise en 2012 avec les tueries dans le village d’Ogossagou au centre du pays. La promesse de justice et de sécurité du président Ibrahim Boubacar Keita n’a pas suffi pour arrêter les milices Dogon Dan Ambassagou pointées du doigt comme les auteurs principaux du génocide. Ces mêmes massacres se sont répétés en 2019 sans distinction d’âge ni de sexe.
Ces peulhs sont accusés en général de soutenir les Jihadistes en particulier la Katiba Macina implantée à Mopti. Et au Burkina, cette population nomade et éleveur est stigmatisée par le pouvoir qui pense que les peulhs ressemblent aux Djihadistes. En les ciblant ainsi il tombe dans le piège communautariste. Les exécutions sommaires en 2022 dans la province Kossi au Nord-Ouest du pays sont considérés par les observateurs comme un délit de faciès.
Les alertes des réseaux sociaux avec des vidéos sur ces massacres depuis un mois semblent ne pas inquiéter Ould Ghazouani, président de l’UA. Ce silence laisse penser des soupçons de racisme contre les négro-africains peulhs de la vallée. Le plus inquiétant pour Samba Thiam cette indifférence des gouvernements africains ressemble fort à celui relatif aux évènements de 1989 quand le président Ould Taya avait déporté plus de 60000 peulhs au Sénégal et au Mali dont encore près de 10 000 croupissent jusqu’à présent dans les camps de réfugiés à Dakar et à Bamako. C’était le même silence des gouvernements africains sur le génocide des Tutsis du Rwanda plus relayé par les médias occidentaux.
Cherif Kane
Source : Kassataya