Au moment où les observateurs soupçonnent des négociations secrètes sur le passif humanitaire entre le pouvoir et les ayants droits et associations des victimes de la diaspora et nationales à Nouakchott, la coordination des associations mauritaniennes victimes des évènements de 1986 à 1993 révèle une liste exhaustive des victimes, fruit de trois années de recherche.
Ce travail de collecte qui mentionne 58 officiers, 260 sous-officiers,970 hommes de troupes, 4600 familles restées au Sénégal et 6000 au Mali, 487 portés disparus, 470 porteurs de séquelles et sans compter 4182 personnes de toutes catégories confondues. Des chiffres révélateurs de l’ampleur de la souffrance des veuves et orphelins et des victimes du passif humanitaire des années de braise de 1986 date de la publication du premier Manifeste du négro mauritanien opprimé et l’arrestation et emprisonnement des dirigeants des auteurs issus du premier mouvement de libération africaine de Mauritanie à Oualata où quatre d’entre eux perdront la vie dans le silence de la communauté nationale et internationale. Et 1993 c’est l’adoption de la loi d’amnistie des criminels des 28 soldats négro-africains assassinés à la base d’Inal en 1990 sous le régime de Ould Taya.
Ce travail chiffré est une réponse aux appels de Djewol et de Ouadane du président Ould Ghazouani pour l’unité nationale et la cohésion sociale et relance le règlement du passif humanitaire à moins de cinq mois de la présidentielle de juin prochain. Cette piqure de rappel est une interpellation à la CNDH au commissariat des droits de l’homme et l’action humanitaire, à la société civile et aux candidats surtout de la diversité dont beaucoup d’ailleurs ne sont pas indifférents à cette page-là plus sombre de l’histoire de la Mauritanie.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ce travail de collecte qui mentionne 58 officiers, 260 sous-officiers,970 hommes de troupes, 4600 familles restées au Sénégal et 6000 au Mali, 487 portés disparus, 470 porteurs de séquelles et sans compter 4182 personnes de toutes catégories confondues. Des chiffres révélateurs de l’ampleur de la souffrance des veuves et orphelins et des victimes du passif humanitaire des années de braise de 1986 date de la publication du premier Manifeste du négro mauritanien opprimé et l’arrestation et emprisonnement des dirigeants des auteurs issus du premier mouvement de libération africaine de Mauritanie à Oualata où quatre d’entre eux perdront la vie dans le silence de la communauté nationale et internationale. Et 1993 c’est l’adoption de la loi d’amnistie des criminels des 28 soldats négro-africains assassinés à la base d’Inal en 1990 sous le régime de Ould Taya.
Ce travail chiffré est une réponse aux appels de Djewol et de Ouadane du président Ould Ghazouani pour l’unité nationale et la cohésion sociale et relance le règlement du passif humanitaire à moins de cinq mois de la présidentielle de juin prochain. Cette piqure de rappel est une interpellation à la CNDH au commissariat des droits de l’homme et l’action humanitaire, à la société civile et aux candidats surtout de la diversité dont beaucoup d’ailleurs ne sont pas indifférents à cette page-là plus sombre de l’histoire de la Mauritanie.
Cherif Kane
Source : Kassataya