La participation du président mauritanien cette fin de semaine à la commémoration du génocide des Tutsis à Kigali suscite des polémiques au sein des observateurs. Certains pointent du doigt la solidarité africaine et une diplomatie qui cacherait le premier génocide des noirs impuni après plus de trois décennies de crime contre les 28 soldats négro-africains en 1991 à la base militaire d’Inal rétorquent les autres.
Incontestablement en tant que président de l’UA, la présence du président Ould Ghazouani à la commémoration du génocide des Tutsis à Kigali revêt une importance particulière. C’est un engagement de l’organisation panafricaine à œuvrer pour la paix dans le continent et pour que ce genre de tragédie ne recommence plus. C’est une visite qui traduit la solidarité africaine.
Mais Ould Ghazouani est également le président d’un pays dont l’un de ses dirigeants l’ancien président Ould Taya toujours en exil à Qatar est un génocidaire qui a initié une loi d’amnistie à tous les militaires soupçonnés de crimes contre la communauté négro-africaine de 1986 à 1991 avec un pic de massacres, l’assassinat de 28 soldats négro-africains en 1991 à la base militaire d’Inal. L’un des présumés tortionnaires est aujourd’hui le président de l’Assemblée nationale le général retraité Ould Menguet. Cette deuxième face du chef de l’Etat veut dire comme le vieil adage que le chameau ne voit pas sa bosse.
C’est un regard qui est partagé par les veufs et orphelins qui attendent toujours les corps des victimes pour des sépultures dignes et également toutes les familles des victimes civiles des déportations de 1989 au Sénégal et au Mali et les différentes organisations nationales et de la diaspora des victimes du passif humanitaire. Cette implication des militaires à ce premier génocide est une violation grave des droits de l’homme, responsable de la mauvaise cohabitation entre les différentes composantes nationales et constitue un frein à la réconciliation nationale.
Source : Kassataya
Incontestablement en tant que président de l’UA, la présence du président Ould Ghazouani à la commémoration du génocide des Tutsis à Kigali revêt une importance particulière. C’est un engagement de l’organisation panafricaine à œuvrer pour la paix dans le continent et pour que ce genre de tragédie ne recommence plus. C’est une visite qui traduit la solidarité africaine.
Mais Ould Ghazouani est également le président d’un pays dont l’un de ses dirigeants l’ancien président Ould Taya toujours en exil à Qatar est un génocidaire qui a initié une loi d’amnistie à tous les militaires soupçonnés de crimes contre la communauté négro-africaine de 1986 à 1991 avec un pic de massacres, l’assassinat de 28 soldats négro-africains en 1991 à la base militaire d’Inal. L’un des présumés tortionnaires est aujourd’hui le président de l’Assemblée nationale le général retraité Ould Menguet. Cette deuxième face du chef de l’Etat veut dire comme le vieil adage que le chameau ne voit pas sa bosse.
C’est un regard qui est partagé par les veufs et orphelins qui attendent toujours les corps des victimes pour des sépultures dignes et également toutes les familles des victimes civiles des déportations de 1989 au Sénégal et au Mali et les différentes organisations nationales et de la diaspora des victimes du passif humanitaire. Cette implication des militaires à ce premier génocide est une violation grave des droits de l’homme, responsable de la mauvaise cohabitation entre les différentes composantes nationales et constitue un frein à la réconciliation nationale.
Source : Kassataya