La réconciliation nationale est sans doute l’une des priorités des programmes des candidats de la diversité mais sa traduction dans les faits relève d’une véritable gageure dans un pays gouverné par les militaires accusés du premier génocide des Négro-africains.
La Mauritanie est fracturée depuis les déportations des négro-africains en 1989 au Sénégal et au Mali et l’assassinat de 28 soldats de la même composante nationale de la vallée en 1991 à la base militaire d’Inal, au Nord du pays sous le régime de Ould Taya de 1984 à 2005. L’arrivée de Ould Aziz au pouvoir en 2009 a clos ce dossier humanitaire et celle de Ould Ghazouani des négociations secrètes entre les ayants-droits les veuves et orphelins et les victimes de ce passé douloureux dont l’objectif est de monnayer le passif humanitaire.
En effet après quatre années de gouvernance Ould Ghazouani s’engage dans cette fausse piste de la justice transactionnelle en tournant le dos à la réconciliation nationale qui passe par une commission nationale de vérité et réconciliation. C’est la grande impasse politique depuis 1990.
Au-delà de cette solution financière qui exclut toute poursuite judiciaire des criminels mal ressentie par les ayants droits les veufs et orphelins et toutes les victimes civiles du premier génocide mauritanien c’est l’abrogation de la loi d’amnistie de 1993 qui est pointée du doigt par les observateurs. C’est la condition sine qua non de la réconciliation nationale. Le pardon ne peut se faire sans vérité et justice. C’est ce que réclament les candidats de la diversité à la présidentielle 2024. Dans un pays gouverné par les militaires, l’unité nationale et la cohésion sociale relèvent de simples vœux pieux.
Cherif Kane
Source : Kassataya
La Mauritanie est fracturée depuis les déportations des négro-africains en 1989 au Sénégal et au Mali et l’assassinat de 28 soldats de la même composante nationale de la vallée en 1991 à la base militaire d’Inal, au Nord du pays sous le régime de Ould Taya de 1984 à 2005. L’arrivée de Ould Aziz au pouvoir en 2009 a clos ce dossier humanitaire et celle de Ould Ghazouani des négociations secrètes entre les ayants-droits les veuves et orphelins et les victimes de ce passé douloureux dont l’objectif est de monnayer le passif humanitaire.
En effet après quatre années de gouvernance Ould Ghazouani s’engage dans cette fausse piste de la justice transactionnelle en tournant le dos à la réconciliation nationale qui passe par une commission nationale de vérité et réconciliation. C’est la grande impasse politique depuis 1990.
Au-delà de cette solution financière qui exclut toute poursuite judiciaire des criminels mal ressentie par les ayants droits les veufs et orphelins et toutes les victimes civiles du premier génocide mauritanien c’est l’abrogation de la loi d’amnistie de 1993 qui est pointée du doigt par les observateurs. C’est la condition sine qua non de la réconciliation nationale. Le pardon ne peut se faire sans vérité et justice. C’est ce que réclament les candidats de la diversité à la présidentielle 2024. Dans un pays gouverné par les militaires, l’unité nationale et la cohésion sociale relèvent de simples vœux pieux.
Cherif Kane
Source : Kassataya