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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Mauritanie : la piste al-Qaida réapparait


Mauritanie : la piste al-Qaida réapparait

Deux des trois Mauritaniens en fuite après avoir tué lundi quatre touristes français à Aleg, sont proches de la Branche d'al-Qaida au Maghreb islamique (BAQMI).

Nouveau rebondissement dans l'enquête sur la mort de quatre touristes français abattus hier en Mauritanie. Alors que la police privilégiait jusqu'ici la piste du crime crapuleux, le parquet de Nouakchott vient de révéler que deux des trois auteurs de l'attaque, en fuite, sont soupçonnés d'appartenance à des groupes extrémistes islamistes. Ils ont été arrêtés en 2006 pour appartenance présumée au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, affilié à Al-Qaïda qui s'est depuis rebaptisé Branche d'al-Qaida au Maghreb islamique (BAQMI).

L'un des deux hommes a été libéré sans inculpation alors que l'autre a été acquitté de l'inculpation d'appartenance à un réseau terroriste. Le parquet a fait appel et l'affaire demeure devant les tribunaux. Des barrages ont été installés sur plusieurs postes-frontières de la zone pour retrouver les trois auteurs des tirs mortels mais les autorités locales n'excluent toutefois pas que les suspects aient pu franchir la frontière à la faveur de la nuit.

Le chauffeur de taxi qui les a déposés à Boghé, localité sur la frontière avec le Sénégal, a lui été accusé de s'entrainer dans un camp de la BAQMI et a écopé d'un an de prison avec sursis.


Deux nouvelles interpellations


D'autres éléments éloignent l'hypothèse du crime crapuleux. Deux individus ont été interpellés mardi près d'Aleg. Désormais ce sont cinq suspects qui sont interrogés par les enquêteurs. Parmi eux figurent un couple, apparemment proche des milieux islamiques, deux délinquants connus localement, et le chauffeur de taxi des assaillants.

Hier en fin de matinée sur la route entre Aleg et Maghta Lahjar, à environ 250 kilomètres au sud-est de Nouakchott, la capitale Mauritanienne, un groupe de cinq touristes français faisant route vers le Mali a été pris pour cible par trois hommes armés et enturbannés. Selon les informations de la police locale, l'un des agresseurs serait de teint clair et deux autres de teint plus sombre. Armés de fusils d'assaut Kalachnikov AK-47, ils ont tiré sur les Français qui pique-niquaient sur le bord de la route, après avoir cherché à leur extorquer de l'argent. Quatre personnes ont été tuées et une blessée gravement à la jambe.

Le blessé est un sexagénaire, habitué de la Mauritanie. Il a été transféré dans la nuit à Dakar au Sénégal. Ses deux fils font partie des victimes, ainsi que son frère et un de leurs amis. Plusieurs sources ont confirmé que les touristes avaient été aperçus plus tôt dans la matinée, sortant d'un établissement bancaire à Aleg. C'est peut-être là qu'ils ont été repérés par leurs agresseurs.

« J'ai été prévenu vers midi, raconte Ahmedou Ould Manah, le commandant de la compagnie de gendarmerie de la région du Brakna. On m'avait parlé d'un accident de la circulation, mais lorsque je suis arrivé sur place, j'ai retrouvé les douilles correspondant à l'AK-47. » Plus de doute, il s'agit bien d'un assassinat et non d'un accident.


Crime crapuleux ou marque d'al-Qaida ?


«À l'heure actuelle, la piste privilégiée par les autorités mauritaniennes est celle du crime crapuleux», explique le porte-parole de la présidence. Ce dernier rappelle d'ailleurs qu'une opération similaire s'était déroulée il y a quelques mois à Nouakchott, lorsque la recette journalière du Port autonome avait été braquée par des hommes armés. L'attaque n'avait pas fait de victime, mais 59 millions d'ouguiyas (170 000 euros) s'étaient évanouis. « Jusque-là, on constatait l'existence d'une petite criminalité localisée, mais il est vrai qu'avec cette attaque meurtrière d'Aleg la situation devient inquiétante », admet encore le porte-parole de la présidence mauritanienne.

La région du Brakna, où se situe la localité d'Aleg, n'est pas spécifiquement connue pour être une zone touristique. Ce n'est pas non plus une zone réputée dangereuse, comme peut l'être le Tiris Zemmour, dans l'extrême nord-ouest du pays, à la frontière entre l'Algérie et le Sahara occidental. En raison de la présence supposée dans la zone de djihadistes d'al-Qaida au Maghreb, il est parfois déconseillé aux touristes de s'y promener seuls. « Je ne crois pas à la thèse de l'attaque terroriste, déclare un journaliste local. Les hommes du GSPC auraient plutôt frappé la région touristique de l'Adrar s'ils avaient voulu faire un gros coup. » À deux semaines de l'arrivée du Rallye Dakar dans le pays, cette attaque sanglante constitue en tout cas une très mauvaise publicité pour la Mauritanie.

Source: Le figaro
Mardi 25 Décembre 2007 - 21:06
Mardi 25 Décembre 2007 - 21:11
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