Les Mauritaniens font face depuis le début du Ramadan à une hausse des prix des denrées alimentaires. Ce sont les ménages les plus faibles qui ne s’en sortent pas. Et les mesures du gouvernement d’approvisionner le marché semblent tenir compte du principe de l’offre et de la demande qui régit les consommateurs et les commerçants et fournisseurs.
En avouant que les prix du marché actuel avec une certaine hausse obéissent à la loi de l’offre et de la demande, le gouvernement fait preuve encore une fois de sa faiblesse contre la spéculation des prix dans un contexte du Ramadan très important pour les Mauritaniens. En laissant entendre qu’il y a des seuils à ne pas franchir, le gouvernement reconnaît implicitement une tolérance aux commerçants et fournisseurs qui dictent leurs lois depuis des années.
Les mesures pour approvisionner un marché fluctuant ne suffisent pas pour faire face aux spéculations répétitives pénalisant les ménages les plus faibles qui doivent se rabattre sur le système de la débrouille pour les plus chanceux. La lutte contre les hausses des prix des denrées alimentaires des légumes et fruits du gaz passe par une politique de sécurité alimentaire. C’est la politique agricole exclusive qui est pointée du doigt par les observateurs. Ould Ghazouani n’a pas encore mieux fait que ses prédécesseurs dans ce secteur vital qui nourrit les quatre millions de consommateurs.
Cherif Kane
Source : Kassataya
En avouant que les prix du marché actuel avec une certaine hausse obéissent à la loi de l’offre et de la demande, le gouvernement fait preuve encore une fois de sa faiblesse contre la spéculation des prix dans un contexte du Ramadan très important pour les Mauritaniens. En laissant entendre qu’il y a des seuils à ne pas franchir, le gouvernement reconnaît implicitement une tolérance aux commerçants et fournisseurs qui dictent leurs lois depuis des années.
Les mesures pour approvisionner un marché fluctuant ne suffisent pas pour faire face aux spéculations répétitives pénalisant les ménages les plus faibles qui doivent se rabattre sur le système de la débrouille pour les plus chanceux. La lutte contre les hausses des prix des denrées alimentaires des légumes et fruits du gaz passe par une politique de sécurité alimentaire. C’est la politique agricole exclusive qui est pointée du doigt par les observateurs. Ould Ghazouani n’a pas encore mieux fait que ses prédécesseurs dans ce secteur vital qui nourrit les quatre millions de consommateurs.
Cherif Kane
Source : Kassataya