La Coordination de l'opposition démocratique (COD) mauritanienne déclare que suite à « l’effondrement de l’autorité de l’Etat », la Mauritanie entre dans « une nouvelle période de troubles et de crispation », en l’absence du président Mohamed Ould Abdel Aziz.
« La Mauritanie vit au rythme d’événements qui augurent, malheureusement, de l’effondrement de l’autorité de l’Etat et de l’entrée du pays dans une nouvelle période de troubles et de crispation », souligne un communiqué de la Coordination de l'opposition démocratique (COD) en Mauritanie.
Ainsi, ce même communiqué nous informe qu’un grand nombre de villes et villages de l’intérieur ont été « le champ d’affrontements violents entre les forces de sécurité et les populations qui protestent contre la soif et l’arbitraire, perturbant le trafic routier sur certains tronçons de la Route de l’Espoir ».
Au fait, les expressions de protestations se répètent et ne se ressemblent pas. A Dar El Barka, dans la région de Brakna, un sit-in « des habitants a obligé les autorités locales à répondre positivement aux doléances des habitants ». Même son de cloche dans la région d’Aioun, où des transporteurs en colère ont investi les bureaux de la wilaya pendant plusieurs jours.
L’événement le plus marquant de cette agitation sociale fut les émeutes menées par les « travailleurs « journaliers » de Zouérate », selon les termes du communiqué de la COD. Ces derniers, c’est-à-dire les journaliers « ont pris d’assaut les bureaux de la wilaya et des bâtiments et autres biens publics avec pour conséquence des dégâts matériels, avant qu’un accord donnant satisfaction aux revendications des travailleurs ne fût conclu ».
Et de souligner dans ce même ordre d’idées que « que Mohamed Ould Abdel Aziz avait pourtant affirmé, lors d’une conférence de presse, tenue à la veille de son deuxième voyage pour traitement médical en France que «le problème des journaliers est définitivement réglé » ».
Par ailleurs devant cette situation « d’incurie de l’Etat », ce glissement « vers la déliquescence progressive », l’opposition en Mauritanie appuie que « le chef de l’Etat se trouve mêlé à une série de scandales liés au narcotrafic et au blanchiment d’argent ».
Par conséquent en tant qu’acteur politique historique, la COD revendique une nouvelle fois l’ouverture « d’une enquête juste et indépendante sur le dossier de la drogue dans notre pays, afin de préserver l’honneur et la réputation de celui-ci, après que de multiples accusations et indices aient pointé du doigt la plus haute autorité de l’Etat ».
L’opposition « invite Mohamed Ould Abdel Aziz à démissionner du poste de président de la république pour se consacrer à plein temps à sa vraie passion : à savoir accumuler une fortune de plus en plus grande et pour qu’il puisse se défendre des graves accusations de tremper dans des scandales financiers, de mœurs et de drogue ».
Source : Rewmi (Sénégal)
VIA CRIDEM.ORG
« La Mauritanie vit au rythme d’événements qui augurent, malheureusement, de l’effondrement de l’autorité de l’Etat et de l’entrée du pays dans une nouvelle période de troubles et de crispation », souligne un communiqué de la Coordination de l'opposition démocratique (COD) en Mauritanie.
Ainsi, ce même communiqué nous informe qu’un grand nombre de villes et villages de l’intérieur ont été « le champ d’affrontements violents entre les forces de sécurité et les populations qui protestent contre la soif et l’arbitraire, perturbant le trafic routier sur certains tronçons de la Route de l’Espoir ».
Au fait, les expressions de protestations se répètent et ne se ressemblent pas. A Dar El Barka, dans la région de Brakna, un sit-in « des habitants a obligé les autorités locales à répondre positivement aux doléances des habitants ». Même son de cloche dans la région d’Aioun, où des transporteurs en colère ont investi les bureaux de la wilaya pendant plusieurs jours.
L’événement le plus marquant de cette agitation sociale fut les émeutes menées par les « travailleurs « journaliers » de Zouérate », selon les termes du communiqué de la COD. Ces derniers, c’est-à-dire les journaliers « ont pris d’assaut les bureaux de la wilaya et des bâtiments et autres biens publics avec pour conséquence des dégâts matériels, avant qu’un accord donnant satisfaction aux revendications des travailleurs ne fût conclu ».
Et de souligner dans ce même ordre d’idées que « que Mohamed Ould Abdel Aziz avait pourtant affirmé, lors d’une conférence de presse, tenue à la veille de son deuxième voyage pour traitement médical en France que «le problème des journaliers est définitivement réglé » ».
Par ailleurs devant cette situation « d’incurie de l’Etat », ce glissement « vers la déliquescence progressive », l’opposition en Mauritanie appuie que « le chef de l’Etat se trouve mêlé à une série de scandales liés au narcotrafic et au blanchiment d’argent ».
Par conséquent en tant qu’acteur politique historique, la COD revendique une nouvelle fois l’ouverture « d’une enquête juste et indépendante sur le dossier de la drogue dans notre pays, afin de préserver l’honneur et la réputation de celui-ci, après que de multiples accusations et indices aient pointé du doigt la plus haute autorité de l’Etat ».
L’opposition « invite Mohamed Ould Abdel Aziz à démissionner du poste de président de la république pour se consacrer à plein temps à sa vraie passion : à savoir accumuler une fortune de plus en plus grande et pour qu’il puisse se défendre des graves accusations de tremper dans des scandales financiers, de mœurs et de drogue ».
Source : Rewmi (Sénégal)
VIA CRIDEM.ORG