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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Mauritanie : l’enseignement des langues nationales un défi pour l’AJDMR


Mauritanie : l’enseignement des langues nationales un défi pour l’AJDMR
Le président de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Rénovation Ibrahima Sarr persiste et signe la rupture de la réforme du système éducatif mauritanien avec l’enseignement et l’alphabétisation dans les langues nationales (Pulaar, Sooninké et Wolof). Un prélude à un nouveau projet de société multiculturelle en Mauritanie.

C’est ce qui ressort du rapport du parti à l’occasion des premières Assises nationales des Etats généraux de l’Education sous l’ère de Ould Aziz dont les travaux ont ouvert sur l’ensemble du territoire le 14 juillet dernier.

Enseignant et journaliste de formation Ibrahima Sarr sait de quoi il parle. En prônant la rupture avec le passé c’est tout le système politique mauritanien qu’il veut changer dans un pays où les gouvernements successifs depuis les indépendances en 1960 ont exclu sciemment et arbitrairement les langues nationales non seulement dans l’éducation nationale mais aussi dans toutes les instances nationales.

L’audiovisuel les confinant à un rôle de figuration et d’amusement de la galerie. Le trublion médiatique ne pouvait pas manquer ce rendez-vous avec l’histoire pour rappeler à cette occasion que la langue arabe a toujours été utilisée comme but ultime de repersonnaliser l’homme mauritanien selon les propres termes du rapport issu du congrès congrès du Parti du Peuple Mauritanien (PPM) en juillet 1971 sous le régime du père de la nation Mokhtar Ould Daddah. Une politique volontariste pour écarter les communautés négro mauritaniennes de tous les pouvoirs du pays.

Hier comme aujourd’hui c’est la longue marche pour le leader de l’AJDMR qui se démarque des chefs de l’opposition en gelant sa participation au niveau de la coalition de l’UPR. Déjà l’année dernière il s’était adressé dans sa langue maternelle aux personnalités du parti de la majorité contribuant ainsi à rehausser le débat linguistique en Mauritanie.

Avec cette nouvelle contribution pour les Etats généraux de l’éducation nationale, le défenseur des langues nationales fait des propositions concrètes pour l’alphabétisation et l’enseignement en pulaar, sooninke, wolof et arabe.

Il sera question pour l’écolier négro-mauritanien d’apprendre dans sa langue maternelle tout comme l’écolier arabe mais avec l’obligation pour tous d’apprendre une seconde langue du pays et qui sera complétée par une des grandes langues de communication au choix entre le français, l’anglais ou l’espagnol.

Cette réforme de rupture ne vise pas à affaiblir l’arabe mais replace le français comme langue d’ouverture et les langues nationales langues d’enseignement au même titre que l’arabe.

Les psycho pédagoques, linguistes et experts de l’éducation s’accordent à penser que l’enfant apprend mieux dans sa langue maternelle et maîtrise parfaitement les autres langues.Un véritable plus pour l’épanouissement et le développement de l’enfant. Et in fine pour le pays un atout considérable pour son décollage sur tous les plans.

En effet aucun pays au monde n’a utilisé une langue étrangère pour se développer. La Mauritanie ne fera pas exception. C’est tout le sens du nouveau projet de société multiculturelle que propose l’enfant du Fouta, candidat malheureux aux présidentielles de 2009 et qui est convaincu que sa réforme pourrait contribuer à la formation d’un bon citoyen mauritanien débarrassé de tout chauvinisme.

Et ce serait un énorme gâchis et un recul encore de plusieurs années si les Assises nationales de l’éducation faisaient fi à cette contribution qui s’inscrit parfaitement dans la perspective d’une nouvelle cohabitation et d’une nouvelle citoyenneté en Mauritanie.


Baba Kane

Source: cridem
Samedi 21 Juillet 2012 - 12:53
Samedi 21 Juillet 2012 - 12:56
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1.Posté par Bojel.sih le 23/07/2012 18:12
Votre proposition est une grande avancée mais insuffisante pour résoudre la question nationale si elle vous tient encore à cœur. Pour résoudre la question nationale, il faut avoir le courage de dire la vérité. L’état doit garantir l'égalité de chance de tous ses fils sans distinction de race ni de sexe. Concernant l'enseignement et la formation, l’état doit garantir à chacun et à chacune d'apprendre par sa langue maternelle toutes les disciplines sauf le coranique doit rester dans les écoles coraniques privées pour éviter de confondre islamique et arabité ce qui nous a tant divisés:
(littérature, mathématiques, histoire, géographie, physique, chimie, sport, instruction civique, morale et religieuse etc.)
Et, les autres langues nationales seront obligatoires et au choix comme suit :
- une seconde langue nationale en quatrième année du primaire,
- une troisième langue nationale en deuxième année du premier cycle du secondaire,
- une quatrième langue nationale en deuxième année du premier cycle du secondaire,
Bon koorka à tous.

2.Posté par Bojel.sih le 24/07/2012 09:49
Votre proposition est une grande avancée mais insuffisante pour résoudre la question nationale si elle vous tient encore à cœur. Pour résoudre la question nationale, il faut avoir le courage de dire la vérité. L’état doit garantir l'égalité de chance à tous ses fils sans distinction de race ni de sexe. Concernant l'enseignement et la formation, l’état doit garantir à chacun et à chacune d'apprendre par sa langue maternelle toutes les disciplines sauf le coran qui doit rester dans les écoles coraniques privées pour éviter de confondre islamique et arabité ce qui nous a tant divisés:
(littérature, mathématiques, histoire, géographie, physique, chimie, sport, instruction civique, morale et religieuse etc.)
Et, les autres langues nationales seront obligatoires et au choix comme suit :
- une seconde langue nationale en quatrième année du primaire,
- une troisième langue nationale en deuxième année du premier cycle du secondaire,
- une quatrième langue nationale en deuxième année du second cycle du secondaire.
Bon koorka à tous.

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