En déclarant qu’il n’y a pas de citoyen mauritanien qui ne soit pas couvert par la campagne nationale d’enrôlement, le ministre de l’Intérieur persiste dans la fuite en avant du gouvernement depuis 2019. Et de l’autre côté quand le président Ould Ghazouani clame dans tous ses discours la réussite de la réforme du système éducatif c’est le parachèvement de l’arabisation en Mauritanie qui est pointé du doigt.
Ces deux maillons importants du grand effacement des populations en particulier de la vallée deviennent ainsi une réalité à la fin du premier quinquennat de Ould Ghazouani. Le premier qui remonte à 1983 avec la réforme foncière qui exclut presque la propriété individuelle au profit de l’accaparement des terres agricoles de la vallée par l’Etat et ses riches investisseurs nationaux et étrangers en particulier arabes. Cette politique d’effacement des populations négro-africaines touche également les populations harratines qui sont dépossédées de leurs terres au profit des chefs de tribus.
Ces mêmes composantes nationales sont encore victimes depuis 2019 d’un recensement biométrique discriminatoire à deux vitesses avec des campagnes nationales d’enrôlement sous la houlette de l’agence nationale de registre des populations et de titres sécurisés dont la dernière campagne a montré des dysfonctionnements surtout dans la vallée. Le chiffre 100000 inscrits donné par le ministre de l’Intérieur est considéré par les observateurs comme une fuite en avant et manque de crédit au regard des longues queues interminables tous les jours dans les centres d’enrôlement dans le triangle des régions les plus peuplées de la vallée Gorgol-Brakna-Guidimakha avec au bout du compte moins d’une centaine de personnes inscrites.
Après la campagne de milliers de Mauritaniens sont devenus apatrides de sans-papiers qui ne pourront pas voter en juin prochain. La déclaration contraire du ministre de l’Intérieur fait partie de cette politique de chiffres qui cache une agence nationale de registre des populations et des titres sécurisés épinglée par la cour des comptes pour faute de gestion. Cette politique d’autruche qui ne date pas d’aujourd’hui est le fruit d’un Etat à caractère raciste qui remonte à 1960. Date du début de la re personnalisation de l’homme mauritanien qui entre depuis 2019 dans la dernière phase de l’arabisation comme en témoigne la loi d’orientation 2023 sur l’éducation. Ce sont les écoliers non arabophones qui sont visés par une réforme qui va les assimiler par force d’ici 2030.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ces deux maillons importants du grand effacement des populations en particulier de la vallée deviennent ainsi une réalité à la fin du premier quinquennat de Ould Ghazouani. Le premier qui remonte à 1983 avec la réforme foncière qui exclut presque la propriété individuelle au profit de l’accaparement des terres agricoles de la vallée par l’Etat et ses riches investisseurs nationaux et étrangers en particulier arabes. Cette politique d’effacement des populations négro-africaines touche également les populations harratines qui sont dépossédées de leurs terres au profit des chefs de tribus.
Ces mêmes composantes nationales sont encore victimes depuis 2019 d’un recensement biométrique discriminatoire à deux vitesses avec des campagnes nationales d’enrôlement sous la houlette de l’agence nationale de registre des populations et de titres sécurisés dont la dernière campagne a montré des dysfonctionnements surtout dans la vallée. Le chiffre 100000 inscrits donné par le ministre de l’Intérieur est considéré par les observateurs comme une fuite en avant et manque de crédit au regard des longues queues interminables tous les jours dans les centres d’enrôlement dans le triangle des régions les plus peuplées de la vallée Gorgol-Brakna-Guidimakha avec au bout du compte moins d’une centaine de personnes inscrites.
Après la campagne de milliers de Mauritaniens sont devenus apatrides de sans-papiers qui ne pourront pas voter en juin prochain. La déclaration contraire du ministre de l’Intérieur fait partie de cette politique de chiffres qui cache une agence nationale de registre des populations et des titres sécurisés épinglée par la cour des comptes pour faute de gestion. Cette politique d’autruche qui ne date pas d’aujourd’hui est le fruit d’un Etat à caractère raciste qui remonte à 1960. Date du début de la re personnalisation de l’homme mauritanien qui entre depuis 2019 dans la dernière phase de l’arabisation comme en témoigne la loi d’orientation 2023 sur l’éducation. Ce sont les écoliers non arabophones qui sont visés par une réforme qui va les assimiler par force d’ici 2030.
Cherif Kane
Source : Kassataya