Une année après l’assassinat de l’activiste des droits de l’homme Chouvi Cheine dabs un commissariat de police, les huit prévenus dans cette affaire viennent d’être présentés devant un tribunal de Nouakchott. Les Mauritaniens attendent que justice se fasse.
C’est l’affaire qui a le plus défrayé les chroniques judiciaires et suscité colère et indignation des Mauritaniens sur les réseaux sociaux et les rédactions nationales. L’assassinat de l’activiste des droits de l’homme Chouvi Cheine dans un commissariat de police à Nouakchott est considéré par les observateurs comme une affaire d’Etat qui a secoué au premier chef Ould Ghazouani dont les directives ont laissé planer pendant des mois la lenteur de la justice et quatre ministères mis en scène pour tenter de couvrir la police nationale : l’Intérieur, la Sureté nationale,la justice et la santé. Et pour la première fois les chefs religieux Imams et Oulémas sont sortis de leurs réserves pour réclamer la justice.
Après des mois de tergiversations quatre policiers sont accusés de meurtre de préméditation et torture ayant donné la mort au jeune Chouvi Cheine. Une année après le meurtre huit prévenus sont aujourd’hui devant un tribunal. Cette comparution intervient à moins de cinq mois de la présidentielle de juin prochain. Un rapprochement révélateur d’une affaire politico-judiciaire à laquelle Ould Ghazouani tient beaucoup pour prouver sa bonne foi de séparation des pouvoirs. La famille de la victime attend avec beaucoup de patience le verdict du tribunal.
Cherif Kane
Source : Kassataya - (Le 27 février 2024)
C’est l’affaire qui a le plus défrayé les chroniques judiciaires et suscité colère et indignation des Mauritaniens sur les réseaux sociaux et les rédactions nationales. L’assassinat de l’activiste des droits de l’homme Chouvi Cheine dans un commissariat de police à Nouakchott est considéré par les observateurs comme une affaire d’Etat qui a secoué au premier chef Ould Ghazouani dont les directives ont laissé planer pendant des mois la lenteur de la justice et quatre ministères mis en scène pour tenter de couvrir la police nationale : l’Intérieur, la Sureté nationale,la justice et la santé. Et pour la première fois les chefs religieux Imams et Oulémas sont sortis de leurs réserves pour réclamer la justice.
Après des mois de tergiversations quatre policiers sont accusés de meurtre de préméditation et torture ayant donné la mort au jeune Chouvi Cheine. Une année après le meurtre huit prévenus sont aujourd’hui devant un tribunal. Cette comparution intervient à moins de cinq mois de la présidentielle de juin prochain. Un rapprochement révélateur d’une affaire politico-judiciaire à laquelle Ould Ghazouani tient beaucoup pour prouver sa bonne foi de séparation des pouvoirs. La famille de la victime attend avec beaucoup de patience le verdict du tribunal.
Cherif Kane
Source : Kassataya - (Le 27 février 2024)