Des milliers d'opposants ont manifesté à nouveau à Nouakchott à l'appel de la Coordination de l'opposition démocratique (COD) pour "exiger" le départ du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz qu'ils accusent de "mener le pays vers le chaos", a constaté l'AFP.
Les manifestants ont marché samedi dans le centre de Nouakchott avant de se retrouver pour un meeting animé par le chef de l'opposition, Ahmed Ould Daddah. Ils ont scandé des slogans appelant le régime à "déguerpir", affirmant que "la continuité du système constitue un péril pour l'unité et la cohésion" du pays.
"Trop de dégâts, ça suffit, il faut sauver ce qui reste encore des fondements de l'Etat", a lancé M. Ould Daddah à des militants surchauffés. "Dites avec moi: Aziz dégage, c'est nécessaire que tu dégages, il est impératif que tu dégages", a fait crier à la foule M. Ould Daddah qui a accusé le chef de l'Etat d'installer le pays "dans le chaos".
Le chef de l'opposition a en particulier accusé le pouvoir de "mener le pays dans une guerre perdue d'avance dans le nord du Mali", estimant que "le front intérieur rejette cette guerre" et se demandant "si les militaires eux-mêmes n'y sont pas opposés".
La Mauritanie mène depuis 2010 des frappes préventives contre les bases d'Al-Qaida au Maghreb Islamique (Aqmi) dans le nord du Mali "pour protéger le territoire mauritanien" et "maintenir les groupes terroristes loin de nos agglomérations". Aqmi a renforcé sa présence dans le nord du Mali où elle soutient les groupes islamistes armés maliens qui l'occupent et le contrôlent en grande partie depuis bientôt trois mois.
L'opposition poursuit depuis le 2 mai un mouvement de protestation sous forme de marches, de meetings et de sit-in, pour pousser au départ le président Ould Abdel Aziz, ex-général élu en 2009 pour un mandat de cinq ans, après avoir renversé en 2008 le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Le mouvement, qui s'inscrit dans le cadre du "printemps arabe" au Maghreb, est rejeté par les partisans de M. Ould Abdel Aziz qui ne cessent d'affirmer que seul le verdict des urnes pourra le faire partir au terme de son mandat légal.
AFP
Source: cridem
Les manifestants ont marché samedi dans le centre de Nouakchott avant de se retrouver pour un meeting animé par le chef de l'opposition, Ahmed Ould Daddah. Ils ont scandé des slogans appelant le régime à "déguerpir", affirmant que "la continuité du système constitue un péril pour l'unité et la cohésion" du pays.
"Trop de dégâts, ça suffit, il faut sauver ce qui reste encore des fondements de l'Etat", a lancé M. Ould Daddah à des militants surchauffés. "Dites avec moi: Aziz dégage, c'est nécessaire que tu dégages, il est impératif que tu dégages", a fait crier à la foule M. Ould Daddah qui a accusé le chef de l'Etat d'installer le pays "dans le chaos".
Le chef de l'opposition a en particulier accusé le pouvoir de "mener le pays dans une guerre perdue d'avance dans le nord du Mali", estimant que "le front intérieur rejette cette guerre" et se demandant "si les militaires eux-mêmes n'y sont pas opposés".
La Mauritanie mène depuis 2010 des frappes préventives contre les bases d'Al-Qaida au Maghreb Islamique (Aqmi) dans le nord du Mali "pour protéger le territoire mauritanien" et "maintenir les groupes terroristes loin de nos agglomérations". Aqmi a renforcé sa présence dans le nord du Mali où elle soutient les groupes islamistes armés maliens qui l'occupent et le contrôlent en grande partie depuis bientôt trois mois.
L'opposition poursuit depuis le 2 mai un mouvement de protestation sous forme de marches, de meetings et de sit-in, pour pousser au départ le président Ould Abdel Aziz, ex-général élu en 2009 pour un mandat de cinq ans, après avoir renversé en 2008 le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Le mouvement, qui s'inscrit dans le cadre du "printemps arabe" au Maghreb, est rejeté par les partisans de M. Ould Abdel Aziz qui ne cessent d'affirmer que seul le verdict des urnes pourra le faire partir au terme de son mandat légal.
AFP
Source: cridem