Le maire de Oualata, ville mauritanienne classée patrimoine mondial de l'humanité, a appelé mercredi à sauver une mosquée datant du Xe siècle mise en péril par les récentes inondations.
"Les inondations et les pluies diluviennes des dernières semaines (...) ont aggravé la situation de la mosquée et augmenté les risques de son effondrement", a déclaré à la presse le maire Mohamed Ould Allali, lors d'une exposition à Nouakchott sur les dommages subis par ce lieu de culte.
Ces inondations se sont "ajoutées aux effets néfastes de la désertification". Les dommages subis touchent le fondement et les structures architecturales de la mosquée, a-t-il ajouté.
Cet appel a été appuyé par les maires de la commune de Oualata (sud-est) et plusieurs associations locales pour la culture et le développement, dont l'Association pour la sauvegarde du patrimoine de Oualata, et l'Association pour le développement durable et intégré de Oualata.
Oualata (ou Walata) est un ancien fort français au fin fond du désert, près de la frontière avec le Mali.
Elle a été la capitale du grand désert mauritanien, un carrefour des caravanes et un lieu de rayonnement culturel au VIe siècle, avant la fondation de Chinguetti (ou Chinguitty, nord) qui avait donné son nom à la Mauritanie pendant quelque siècles avant la colonisation.
Ces deux anciennes villes, ou "ksours", ont été inscrites en 1996 par l'Unesco sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité, en même temps que Wadane (ou Ouadane) et Tichitt (nord).
L'Unesco considère ces quatre cités comme des "exemples exceptionnels des établissements destinés à desservir les grandes routes marchandes du désert du Sahara, lesquelles ont été synonymes de contacts culturels, sociaux et économiques pendant de nombreux siècles."
Source: grioo
(M)
"Les inondations et les pluies diluviennes des dernières semaines (...) ont aggravé la situation de la mosquée et augmenté les risques de son effondrement", a déclaré à la presse le maire Mohamed Ould Allali, lors d'une exposition à Nouakchott sur les dommages subis par ce lieu de culte.
Ces inondations se sont "ajoutées aux effets néfastes de la désertification". Les dommages subis touchent le fondement et les structures architecturales de la mosquée, a-t-il ajouté.
Cet appel a été appuyé par les maires de la commune de Oualata (sud-est) et plusieurs associations locales pour la culture et le développement, dont l'Association pour la sauvegarde du patrimoine de Oualata, et l'Association pour le développement durable et intégré de Oualata.
Oualata (ou Walata) est un ancien fort français au fin fond du désert, près de la frontière avec le Mali.
Elle a été la capitale du grand désert mauritanien, un carrefour des caravanes et un lieu de rayonnement culturel au VIe siècle, avant la fondation de Chinguetti (ou Chinguitty, nord) qui avait donné son nom à la Mauritanie pendant quelque siècles avant la colonisation.
Ces deux anciennes villes, ou "ksours", ont été inscrites en 1996 par l'Unesco sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité, en même temps que Wadane (ou Ouadane) et Tichitt (nord).
L'Unesco considère ces quatre cités comme des "exemples exceptionnels des établissements destinés à desservir les grandes routes marchandes du désert du Sahara, lesquelles ont été synonymes de contacts culturels, sociaux et économiques pendant de nombreux siècles."
Source: grioo
(M)