Le Collectif des Victimes de la Répression en Mauritanie (COVIRE) organise ce samedi une journée de validation d’un plan d’action visant à trouver une solution consensuelle au passif humanitaire hérité du régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya (renversé le 3 août 2005), annonce un document remis jeudi à la PANA. Ce document se présente comme "une feuille de route pour le règlement négocié des violations de droits humains survenues entre 1986 et 1991".
La stratégie ainsi définie propose "un travail d’investigation sur la situation de toutes les catégories de victimes : veuves, orphelins, victimes militaires et civils, et celle des personnes décédées".
Le deuxième volet du plan est constitué par une série de propositions relatives à l’indemnisation des victimes et leurs ayants droits, la réadaptation psychologique et médicale, la réintégration juridique, sociale et professionnelle et la réparation du préjudice subi au niveau collectif et individuel.
Le COVIRE souligne que sa démarche s’inscrit "dans un nouveau contexte politique national marqué par une détente et un réelle volonté des pouvoirs publics de régler définitivement le lourd fardeau humanitaire légué par le régime déchu".
Ce passif, rappelle-t-on, est constitué par une longue répression qui s’est abattue sur la Communauté noire à partir de septembre 1986, avec des centaines de cadres arrêtés, jugés et condamnés à de lourdes peines de prison. Certains sont morts suite à de mauvaises conditions de détention. Des dizaines d’officiers avaient été arrêtés en octobre 1987 "pour complot" parmi lesquels trois ont été exécutés.
Le cycle s’est poursuivi en 1989 avec des déportations consécutives aux affrontements ethniques du mois d’avril (plusieurs centaines de victimes de part et d’autre du fleuve Sénégal) et l’exécution extra judiciaire de plusieurs centaines de soldats noirs entre septembre 1990 et février 1991.
Le COVIRE, signale-t-on, est un collectif composé de plusieurs ONG formées par les victimes de la répression en Mauritanie. Il est reconnu par les autorités depuis le 14 juin 2007.
Nouakchott - 30/08/2007
Panapress
La stratégie ainsi définie propose "un travail d’investigation sur la situation de toutes les catégories de victimes : veuves, orphelins, victimes militaires et civils, et celle des personnes décédées".
Le deuxième volet du plan est constitué par une série de propositions relatives à l’indemnisation des victimes et leurs ayants droits, la réadaptation psychologique et médicale, la réintégration juridique, sociale et professionnelle et la réparation du préjudice subi au niveau collectif et individuel.
Le COVIRE souligne que sa démarche s’inscrit "dans un nouveau contexte politique national marqué par une détente et un réelle volonté des pouvoirs publics de régler définitivement le lourd fardeau humanitaire légué par le régime déchu".
Ce passif, rappelle-t-on, est constitué par une longue répression qui s’est abattue sur la Communauté noire à partir de septembre 1986, avec des centaines de cadres arrêtés, jugés et condamnés à de lourdes peines de prison. Certains sont morts suite à de mauvaises conditions de détention. Des dizaines d’officiers avaient été arrêtés en octobre 1987 "pour complot" parmi lesquels trois ont été exécutés.
Le cycle s’est poursuivi en 1989 avec des déportations consécutives aux affrontements ethniques du mois d’avril (plusieurs centaines de victimes de part et d’autre du fleuve Sénégal) et l’exécution extra judiciaire de plusieurs centaines de soldats noirs entre septembre 1990 et février 1991.
Le COVIRE, signale-t-on, est un collectif composé de plusieurs ONG formées par les victimes de la répression en Mauritanie. Il est reconnu par les autorités depuis le 14 juin 2007.
Nouakchott - 30/08/2007
Panapress