L'ONG mauritanienne Association de femmes chefs de familles (AECF) déplore "la recrudescence des violences contre les femmes qui continuent malheureusement à être couvertes par l'impunité" en Mauritanie, dans un rapport présenté à la presse ce jeudi à Nouakchott.
Sa présidente, Aminettou Mint El Moctar, a souligné qu'au cours de l'année 2011-2012, l'AFCF a pu relever 1 333 cas de violences conjugales, 302 violences contre des filles domestiques mineures, 343 mariages forcés, 272 viols contre des mineures et 16 victimes de cas de traite de fille.
"L'année 2011 a connu un cas de décès d'une jeune femme de 14 ans assassinée par son mari", a-t-elle déploré.
"Il s'agit de chiffres qui concernent seulement la ville de Nouakchott", a précisé Aminettou.
"Ce qui est, pour le moins regrettable c'est qu'il s'agit de chiffres qui ont tendance à l'augmenter à cause de l'impunité qui règne en l'absence de textes juridiques qui punissent la violence conjugale", a-telle souligné.
Elle a ajouté qu'il s'agit d'une situation qui "se complique davantage si l'on considère les difficultés d'accès à la justice des femmes et des ONG qui les soutiennent".
"Rare sont aujourd'hui, les réseaux de traite de jeunes filles qui ne disposent pas de leurs protecteurs au sein de la justice ou au sein de la police", a-t- elle assuré.
Enfin Mint El Moctar a lancé un appel à l'endroit des autorités mauritaniennes afin qu'elles agissent pour protéger les femmes face à la montée de la violence et à revisiter les lois existantes pour les harmoniser avec les chartes et conventions internationales de protection des droits et de la dignité des femmes dont le pays est signataire.
Source: afriquinfos
Sa présidente, Aminettou Mint El Moctar, a souligné qu'au cours de l'année 2011-2012, l'AFCF a pu relever 1 333 cas de violences conjugales, 302 violences contre des filles domestiques mineures, 343 mariages forcés, 272 viols contre des mineures et 16 victimes de cas de traite de fille.
"L'année 2011 a connu un cas de décès d'une jeune femme de 14 ans assassinée par son mari", a-t-elle déploré.
"Il s'agit de chiffres qui concernent seulement la ville de Nouakchott", a précisé Aminettou.
"Ce qui est, pour le moins regrettable c'est qu'il s'agit de chiffres qui ont tendance à l'augmenter à cause de l'impunité qui règne en l'absence de textes juridiques qui punissent la violence conjugale", a-telle souligné.
Elle a ajouté qu'il s'agit d'une situation qui "se complique davantage si l'on considère les difficultés d'accès à la justice des femmes et des ONG qui les soutiennent".
"Rare sont aujourd'hui, les réseaux de traite de jeunes filles qui ne disposent pas de leurs protecteurs au sein de la justice ou au sein de la police", a-t- elle assuré.
Enfin Mint El Moctar a lancé un appel à l'endroit des autorités mauritaniennes afin qu'elles agissent pour protéger les femmes face à la montée de la violence et à revisiter les lois existantes pour les harmoniser avec les chartes et conventions internationales de protection des droits et de la dignité des femmes dont le pays est signataire.
Source: afriquinfos