La Brigade de la Gendarmerie de la ville de Ould Yengé dans la Wilaya du Guidimaka (sud Mauritanie) aurait soumis un groupe de jeunes, tous des négro-africains à des tortures d'une cruauté inouïe. Les gendarmes les avait d’abord conduits, manu militari, de leur village de "Goumbana", a appris Alakhbar de TPMN.
Selon un communiqué de Touche pas à ma nationalité, reçu à Alakhbar, les jeunes étaient accusés de vol sans preuves avérées autres que les allégations d'un commerçant de cette localité bénéficiant des faveurs des autorités locales, ils ont subi les affres de l'enfer entre les mains de la gendarmerie.
TPMN déplore que la Gendarmerie n'a pas ouvert des enquêtes préliminaires conformément aux dispositions du code des procédures penales pour déterminer le bien –fondé de ces allégations dans le respect de la présomption d’innocence.
Il ajoute que deux des interpellés se trouvent actuellement dans un état médical grave. L'un d'entre eux est même devenu sujet de troubles psychologiques inquiétants. Les trois autres "suspects" ont été déférés au tribunal puis placés en détention préventive à la prison de Sélibabay sans considération de leur état de santé et qu'aucune preuve de leur culpabilité ne soit objectivement établie.
Le communiqué poursuit que les parents et proches des détenus et des rescapés de la torture dans cette affaire, dans laquelle se mêle le délit de faciès à l'abus d'autorité sur fonds de corruption et de concussion, ont adressé un appel aux autorités judiciaires de libérer les détenus en l’absence de preuves. Ils n’ont eu comme réponses que l’indifférence et le mépris affiché par les autorités.
TPMN exige par conséquent la libération sans condition des accusés et demande une prise de sanctions exemplaires contre les éléments de la gendarmerie ayant commis des actes de torture inhumains et dégradants contre de paisibles et innocents citoyens.
Le mouvement condamne également le silence complice des partis politiques nationaux et de certaines organisations nationales de défense des droits de l'homme face aux pratiques racistes et chauvines récurrentes, et maintes fois dénoncées, des autorités publiques dans le Guidimakha à l'encontre des populations noires, surtout peulhes et soninkés,
Source: ALAKHBAR
Selon un communiqué de Touche pas à ma nationalité, reçu à Alakhbar, les jeunes étaient accusés de vol sans preuves avérées autres que les allégations d'un commerçant de cette localité bénéficiant des faveurs des autorités locales, ils ont subi les affres de l'enfer entre les mains de la gendarmerie.
TPMN déplore que la Gendarmerie n'a pas ouvert des enquêtes préliminaires conformément aux dispositions du code des procédures penales pour déterminer le bien –fondé de ces allégations dans le respect de la présomption d’innocence.
Il ajoute que deux des interpellés se trouvent actuellement dans un état médical grave. L'un d'entre eux est même devenu sujet de troubles psychologiques inquiétants. Les trois autres "suspects" ont été déférés au tribunal puis placés en détention préventive à la prison de Sélibabay sans considération de leur état de santé et qu'aucune preuve de leur culpabilité ne soit objectivement établie.
Le communiqué poursuit que les parents et proches des détenus et des rescapés de la torture dans cette affaire, dans laquelle se mêle le délit de faciès à l'abus d'autorité sur fonds de corruption et de concussion, ont adressé un appel aux autorités judiciaires de libérer les détenus en l’absence de preuves. Ils n’ont eu comme réponses que l’indifférence et le mépris affiché par les autorités.
TPMN exige par conséquent la libération sans condition des accusés et demande une prise de sanctions exemplaires contre les éléments de la gendarmerie ayant commis des actes de torture inhumains et dégradants contre de paisibles et innocents citoyens.
Le mouvement condamne également le silence complice des partis politiques nationaux et de certaines organisations nationales de défense des droits de l'homme face aux pratiques racistes et chauvines récurrentes, et maintes fois dénoncées, des autorités publiques dans le Guidimakha à l'encontre des populations noires, surtout peulhes et soninkés,
Source: ALAKHBAR