La crise humanitaire conséquence de la guerre au Mali contre les Djihadistes est un véritable casse-tête pour le président mauritanien à un mois de la présidentielle. Si Ould Ghazouani succède à lui-même il devra faire face au flux de réfugiés dans les camps de MBera dans le Hodh Echargui.
En 2024 c’est tout le territoire mauritanien qui abrite aujourd’hui des réfugiés maliens. Ajoutez à cela à Nouakchott et à Nouadhibou des migrants Ouest-africains en partance pour l’Europe et d’autres de la Guinée du Mali du Sénégal en quête de travail ou travailleurs saisonniers autant d’étrangers sur le sol mauritanien. Ce n’est pas l’immigration de travail qui constitue un casse-tête pour Ould Ghazouani mais l’immigration illégale et ce flux de réfugiés dans les camps de MBera dans le Hodh Echargui fuyant la guerre au Mali et disséminés sur tout le territoire.
Mais ce qui inquiète davantage le président mauritanien à un mois de la présidentielle ce sont les exactions de ses ressortissants par l’armée malienne et les milices russes de Wagner qui traquent les islamistes dans les localités à la frontière entraînant des blessures de civils. Cette nouvelle tension entre Nouakchott et Bamako risque de peser sur les bonnes relations qui existent jusqu’ici entre les deux pays.
Entre l’enclume et le marteau, Ould Ghazouani doit profiter de sa présidence de l’UA pour une diplomatie plus agissante avec la junte de Bamako et la communauté africaine et internationale pour l’aide aux réfugiés. C’est une opportunité pour lui de traduire dans les faits son ambition de faire des localités de Bassikounou et d’Abdel Bagrou, des villes accueillantes de réfugiés maliens. Et au-delà poursuivre l’ambition de son prédécesseur d’un protectorat de l’AZAWAD sous la tutelle de Nouakchott avec le soutien de l’Algérie du Mali et de la France.
Cherif Kane
Source : Kassataya
En 2024 c’est tout le territoire mauritanien qui abrite aujourd’hui des réfugiés maliens. Ajoutez à cela à Nouakchott et à Nouadhibou des migrants Ouest-africains en partance pour l’Europe et d’autres de la Guinée du Mali du Sénégal en quête de travail ou travailleurs saisonniers autant d’étrangers sur le sol mauritanien. Ce n’est pas l’immigration de travail qui constitue un casse-tête pour Ould Ghazouani mais l’immigration illégale et ce flux de réfugiés dans les camps de MBera dans le Hodh Echargui fuyant la guerre au Mali et disséminés sur tout le territoire.
Mais ce qui inquiète davantage le président mauritanien à un mois de la présidentielle ce sont les exactions de ses ressortissants par l’armée malienne et les milices russes de Wagner qui traquent les islamistes dans les localités à la frontière entraînant des blessures de civils. Cette nouvelle tension entre Nouakchott et Bamako risque de peser sur les bonnes relations qui existent jusqu’ici entre les deux pays.
Entre l’enclume et le marteau, Ould Ghazouani doit profiter de sa présidence de l’UA pour une diplomatie plus agissante avec la junte de Bamako et la communauté africaine et internationale pour l’aide aux réfugiés. C’est une opportunité pour lui de traduire dans les faits son ambition de faire des localités de Bassikounou et d’Abdel Bagrou, des villes accueillantes de réfugiés maliens. Et au-delà poursuivre l’ambition de son prédécesseur d’un protectorat de l’AZAWAD sous la tutelle de Nouakchott avec le soutien de l’Algérie du Mali et de la France.
Cherif Kane
Source : Kassataya