La discrimination positive permettant aux élèves issus des classes sociales défavorisées d’accéder aux classes d’excellences est au cœur d’une cérémonie de la rupture du Jeun cette semaine au palais de Nouakchott. Une opportunité pour Ould Ghazouani de renouer avec ce projet qui lui tient à cœur dans le cadre de l’école républicaine.
Mais pour les observateurs ce simple vœu pieux d’une école républicaine ne peut être une réalité que dans le cadre d’une réforme du système éducatif juste qui n’exclut pas les écoliers non arabophones. En recevant des élèves des familles du registre social du lycée d’excellence de Nouakchott au palais de la république Ould Ghazouani entend accélérer la discrimination positive.
Ce projet de société est un aveu indirectement de l’échec d’un système éducatif monocolore qui montre ainsi ses limites avec ses disparités dans l’éducation nationale. Cette crème des enfants issus de familles du registre social aux écoles primaires et secondaires et d’excellence représente une goutte dans l’océan d’enfants issus des familles privilégiées nombreux dans le privé et plus tard dans les grandes écoles nationales et étrangères. Ce n’est pas l’excellence de ces écoles qui est remise en cause mais le principe d’égalité de l’école républicaine qui tente de corriger le système par une discrimination positive.
Au-delà c’est l’enseignement de l’arabe à outrance qui fera des élèves les cobayes d’une réforme controversée. Les observateurs craignent que la reconduction du régime de Ould Ghazouani en juin prochain ne puisse changer un système qualifie de racisme d’Etat par l’opposition radicale.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Mais pour les observateurs ce simple vœu pieux d’une école républicaine ne peut être une réalité que dans le cadre d’une réforme du système éducatif juste qui n’exclut pas les écoliers non arabophones. En recevant des élèves des familles du registre social du lycée d’excellence de Nouakchott au palais de la république Ould Ghazouani entend accélérer la discrimination positive.
Ce projet de société est un aveu indirectement de l’échec d’un système éducatif monocolore qui montre ainsi ses limites avec ses disparités dans l’éducation nationale. Cette crème des enfants issus de familles du registre social aux écoles primaires et secondaires et d’excellence représente une goutte dans l’océan d’enfants issus des familles privilégiées nombreux dans le privé et plus tard dans les grandes écoles nationales et étrangères. Ce n’est pas l’excellence de ces écoles qui est remise en cause mais le principe d’égalité de l’école républicaine qui tente de corriger le système par une discrimination positive.
Au-delà c’est l’enseignement de l’arabe à outrance qui fera des élèves les cobayes d’une réforme controversée. Les observateurs craignent que la reconduction du régime de Ould Ghazouani en juin prochain ne puisse changer un système qualifie de racisme d’Etat par l’opposition radicale.
Cherif Kane
Source : Kassataya