Alors que la Coordination de l’opposition démocratique met la dernière main sur une charte politique commune, le président de l’APP élargit ses consultations sur le gouvernement d’union nationale aux partis de la coalition de la majorité ADIL,MPR et RD .
Ould Boulkheir persiste et signe que c’est la seule réponse à la crise politique que connaît le pays depuis juillet 2009.Les analystes politiques pensent que cette obsession du président de l’assemblée nationale vise à convaincre notamment les principaux chefs de l’opposition du RFD, de l’UFP et de Tawassoul de ne pas boycotter les prochaines législatives.
Le chef de l’APP Ould Boulkheir ne manque plus l'occasion d'interpeller la classe politique toute tendance confondue. Il vient de reprendre son bâton de pèlerin cette semaine à Nouakchott pour faire avancer son idée de gouvernement d’union nationale dont l’objectif est de résoudre la crise politique qui secoue le pays depuis l’élection du président Ould Aziz en juillet 2009.
Une situation qui découle principalement de l’absence de dialogue avec les principaux chefs de l’opposition qui qualifient de façades les accords de Nouakchott en 2011 avec les trois partis de l’opposition l’APP, El Wiam et Sawab. Et depuis, il ne se passe pas une semaine sans que la COD ne descende dans la rue pour demander le départ du président mauritanien.
Face à cette impasse le président de l’assemblée nationale veut sortir du bois et avancer .Après avoir consulté la COD qui n’a pas refusé entièrement son idée mais bute sur les modalités pratiques d’un tel rassemblement des forces politiques hétéroclites,il se tourne maintenant vers les partis ADIL,MPR et RD et la participation de l’Appel pour la Patrie pour une dernière tentative dans la perspective des prochaines législatives.
L’écho favorable au sein de cette coalition de la majorité illustre bien la détermination de Ould Boulkheir à réussir et à légitimer davantage son appartenance à l’APP et à la Convention pour l’Alternance Pacifique (CAP).Mais cette volonté est déjà mise à mal par les dissidents de son principal parti qui ont créé un nouveau parti Al Moustakbal dirigé par l’ancien ministre Ould Borboss entouré d’un de ses ennemis héréditaires le syndicaliste Samory Ould Bèye.
Mais aussi le vieux cheval semble être fatigué et n'aurait plus une bonne oreille chez le locataire de la Maison brune. L’infatigable médiateur qui a souffert de cette scission au sein de son propre parti devra utiliser ses qualités de tribun exceptionnelles pour convaincre la COD à jouer le jeu démocratique et surtout à aller aux élections législatives pour ne pas tout donner à Ould Aziz.
Pas facile pour les principaux opposants même s’ ils n’appellent pas au boycottage d’un scrutin qui n’offre qu’un seul choix celui de la continuité d’un régime qui a déjà fait ses preuves et incapable de redresser l'économie du pays. Les principales réformes de l'Etat piétinent notamment le recensement biométrique dévié au début de ses objectifs et qui prend beaucoup de temps préjudiciable aux élections législatives et municipales qui auront lieu finalement en novembre prochain.
C’est conscients de cette mal gouvernance que Ould Daddah, Ould Maouloud et Ould Mansour sont entrain de mettre la dernière main à une charte politique pour préparer l'après Ould Aziz. Pour l'instant le temps travaille favorablement pour le président mauritanien qui n'hésite pas de profiter de son avance sur le terrain pour se rendre le 5 août prochain à Atar pour une rencontre médiatique avec les populations locales.On voit mal comment le chef de l'APP peut-il mettre les choux et les chèvres dans un même panier? Au moins il aura essayé et gagné une légitimité de plus.
Baba Kane
Source :cridem
Ould Boulkheir persiste et signe que c’est la seule réponse à la crise politique que connaît le pays depuis juillet 2009.Les analystes politiques pensent que cette obsession du président de l’assemblée nationale vise à convaincre notamment les principaux chefs de l’opposition du RFD, de l’UFP et de Tawassoul de ne pas boycotter les prochaines législatives.
Le chef de l’APP Ould Boulkheir ne manque plus l'occasion d'interpeller la classe politique toute tendance confondue. Il vient de reprendre son bâton de pèlerin cette semaine à Nouakchott pour faire avancer son idée de gouvernement d’union nationale dont l’objectif est de résoudre la crise politique qui secoue le pays depuis l’élection du président Ould Aziz en juillet 2009.
Une situation qui découle principalement de l’absence de dialogue avec les principaux chefs de l’opposition qui qualifient de façades les accords de Nouakchott en 2011 avec les trois partis de l’opposition l’APP, El Wiam et Sawab. Et depuis, il ne se passe pas une semaine sans que la COD ne descende dans la rue pour demander le départ du président mauritanien.
Face à cette impasse le président de l’assemblée nationale veut sortir du bois et avancer .Après avoir consulté la COD qui n’a pas refusé entièrement son idée mais bute sur les modalités pratiques d’un tel rassemblement des forces politiques hétéroclites,il se tourne maintenant vers les partis ADIL,MPR et RD et la participation de l’Appel pour la Patrie pour une dernière tentative dans la perspective des prochaines législatives.
L’écho favorable au sein de cette coalition de la majorité illustre bien la détermination de Ould Boulkheir à réussir et à légitimer davantage son appartenance à l’APP et à la Convention pour l’Alternance Pacifique (CAP).Mais cette volonté est déjà mise à mal par les dissidents de son principal parti qui ont créé un nouveau parti Al Moustakbal dirigé par l’ancien ministre Ould Borboss entouré d’un de ses ennemis héréditaires le syndicaliste Samory Ould Bèye.
Mais aussi le vieux cheval semble être fatigué et n'aurait plus une bonne oreille chez le locataire de la Maison brune. L’infatigable médiateur qui a souffert de cette scission au sein de son propre parti devra utiliser ses qualités de tribun exceptionnelles pour convaincre la COD à jouer le jeu démocratique et surtout à aller aux élections législatives pour ne pas tout donner à Ould Aziz.
Pas facile pour les principaux opposants même s’ ils n’appellent pas au boycottage d’un scrutin qui n’offre qu’un seul choix celui de la continuité d’un régime qui a déjà fait ses preuves et incapable de redresser l'économie du pays. Les principales réformes de l'Etat piétinent notamment le recensement biométrique dévié au début de ses objectifs et qui prend beaucoup de temps préjudiciable aux élections législatives et municipales qui auront lieu finalement en novembre prochain.
C’est conscients de cette mal gouvernance que Ould Daddah, Ould Maouloud et Ould Mansour sont entrain de mettre la dernière main à une charte politique pour préparer l'après Ould Aziz. Pour l'instant le temps travaille favorablement pour le président mauritanien qui n'hésite pas de profiter de son avance sur le terrain pour se rendre le 5 août prochain à Atar pour une rencontre médiatique avec les populations locales.On voit mal comment le chef de l'APP peut-il mettre les choux et les chèvres dans un même panier? Au moins il aura essayé et gagné une légitimité de plus.
Baba Kane
Source :cridem