L’arrestation cette fin de semaine d’une dizaine de clandestins à Nouadhibou relance l’immigration clandestine au moment où l’accord financier de l’UE avec Nouakchott sur la gestion des migrants suscite des critiques au sein de l’opposition mauritanienne.
La capitale économique Nouadhibou est devenue en quelques décennies la capitale de l’immigration clandestine avec des vagues successives de candidats ouest-africains vers l’Europe et les Etats-Unis. Ce flux de vagues migratoires est un véritable casse-tête pour Ould Ghazouani qui vient de signer un accord financier avec l’Union européenne sur la gestion des migrants.
Ce financement européen suscite des critiques de l’opposition qui le qualifie de marchandage.Nouakchott devra désormais faire face à des migrants venant de l’Europe et des migrants africains en plus des milliers de réfugiés maliens installés depuis 2012 dans les camps de Mbera à la frontière avec le Mali et des milliers d’autres réfugiés Touaregs arrivés en 2023 à Nouakchott.
L’autre souci de Ould Ghazouani c’est de faire face aux 15000 migrants clandestins mauritaniens aux Etats-Unis dont des centaines commencent à être refoulés impactant sur la prise en charge dont le coût est non négligeable. C’est le sens et la portée de la concertation cette semaine avec l’ambassade américaine à Nouakchott qui débouche sur un engagement financier pour la formation professionnelle des jeunes.
Cherif Kane
Source : Kassataya
La capitale économique Nouadhibou est devenue en quelques décennies la capitale de l’immigration clandestine avec des vagues successives de candidats ouest-africains vers l’Europe et les Etats-Unis. Ce flux de vagues migratoires est un véritable casse-tête pour Ould Ghazouani qui vient de signer un accord financier avec l’Union européenne sur la gestion des migrants.
Ce financement européen suscite des critiques de l’opposition qui le qualifie de marchandage.Nouakchott devra désormais faire face à des migrants venant de l’Europe et des migrants africains en plus des milliers de réfugiés maliens installés depuis 2012 dans les camps de Mbera à la frontière avec le Mali et des milliers d’autres réfugiés Touaregs arrivés en 2023 à Nouakchott.
L’autre souci de Ould Ghazouani c’est de faire face aux 15000 migrants clandestins mauritaniens aux Etats-Unis dont des centaines commencent à être refoulés impactant sur la prise en charge dont le coût est non négligeable. C’est le sens et la portée de la concertation cette semaine avec l’ambassade américaine à Nouakchott qui débouche sur un engagement financier pour la formation professionnelle des jeunes.
Cherif Kane
Source : Kassataya