Alakhbar - Kane Hamidou Baba, vice-président du Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU) qui regroupe des partis de l’opposition mauritanienne, a alerté que « les problèmes qui avaient empêché une partie de la classe politique d’aller aux dernières élections législatives et municipales sont toujours là. Et tant qu’ils ne sont pas réglés, il est évident qu’on sera toujours de retour à la case de départ».
Kane Hamidou Baba revenait sur les raisons du retrait du FNDU de la rencontre préparatoire au dialogue avec le pouvoir autour de la prochaine élection présidentielle. C’était en marge d’une rencontre tenue vendredi à Nouakchott.
"Le dialogue se fait essentiellement avec le pouvoir exécutif et non avec le soutien du pouvoir, a-t-il précisé. Nous avions alors demandé au premier ministre la présence du pouvoir exécutif. Il a promis que le gouvernement y sera avec une majorité consolidée. Donc, des représentants du gouvernement et de ceux de la majorité.
Il devait y avoir en fait le pôle du pouvoir, le pôle du forum et le pôle de la CAP, chacun représenté par deux personnes. Mais, notre surprise a été grande quand le ministre de la Communication qui nous a été envoyé est arrivé dans la salle comme s’il ouvrait un séminaire. Il fait son speech, il se lève, il s’en va. Nous nous sommes dit que nous n’avions plus à rester là-bas".
Le vice-président du FNDU s’est également dit étonné du fait que " le ministre de la Communication se réveille pour dire : «Nous sommes pour le dialogue dans le cadre du calendrier constitutionnel». Il oublie que les sénatoriales ont été reportées sine die: les deux tiers du Senat n’ont pas été encore renouvelés. Il oublie aussi que les dernières élections législatives et municipales ont été organisées pratiquement deux ans et quelques après leurs délais constitutionnels".
Cependant, Kane Hamidou Baba estime qu’il est trop tôt de parler d’échec des négociations: "Le dialogue n’a pas commencé, donc on ne peut pas parler d’échec. Il y a juste l’échec de la rencontre préparatoire à ce dialogue (…) Nous avons toujours une politique de la main tendue (...) Le dialogue est nécessaire, je dirais même qu’il est indispensable et qu’il se fera. Maintenant, il y a une rupture de confiance naturellement qui date de la crise politique, née des élections présidentielle de 2009".
Alakhbar (Mauritanie)
source:cridem
Kane Hamidou Baba revenait sur les raisons du retrait du FNDU de la rencontre préparatoire au dialogue avec le pouvoir autour de la prochaine élection présidentielle. C’était en marge d’une rencontre tenue vendredi à Nouakchott.
"Le dialogue se fait essentiellement avec le pouvoir exécutif et non avec le soutien du pouvoir, a-t-il précisé. Nous avions alors demandé au premier ministre la présence du pouvoir exécutif. Il a promis que le gouvernement y sera avec une majorité consolidée. Donc, des représentants du gouvernement et de ceux de la majorité.
Il devait y avoir en fait le pôle du pouvoir, le pôle du forum et le pôle de la CAP, chacun représenté par deux personnes. Mais, notre surprise a été grande quand le ministre de la Communication qui nous a été envoyé est arrivé dans la salle comme s’il ouvrait un séminaire. Il fait son speech, il se lève, il s’en va. Nous nous sommes dit que nous n’avions plus à rester là-bas".
Le vice-président du FNDU s’est également dit étonné du fait que " le ministre de la Communication se réveille pour dire : «Nous sommes pour le dialogue dans le cadre du calendrier constitutionnel». Il oublie que les sénatoriales ont été reportées sine die: les deux tiers du Senat n’ont pas été encore renouvelés. Il oublie aussi que les dernières élections législatives et municipales ont été organisées pratiquement deux ans et quelques après leurs délais constitutionnels".
Cependant, Kane Hamidou Baba estime qu’il est trop tôt de parler d’échec des négociations: "Le dialogue n’a pas commencé, donc on ne peut pas parler d’échec. Il y a juste l’échec de la rencontre préparatoire à ce dialogue (…) Nous avons toujours une politique de la main tendue (...) Le dialogue est nécessaire, je dirais même qu’il est indispensable et qu’il se fera. Maintenant, il y a une rupture de confiance naturellement qui date de la crise politique, née des élections présidentielle de 2009".
Alakhbar (Mauritanie)
source:cridem