Ces centaines de malades sans moyens attendant pitoyablement dans les couloirs d'un hôpital national où tout s'achète. De la seringue aux produits de pansement rien n'est offert gratuitement. Allez vérifier ! Ce qui se passe est lamentable et indigne d'un centre national de santé. Le nombre de malades qui font la queue devant le bureau d'un médecin qui n'est pas encore arrivé à son lieu de travail occupé ailleurs à faire des consultations privées dépasse l'entendement. Cette situation qui commençait à se normaliser n'a pas pu être jugulée par les pouvoirs en charge des institutions sanitaires.
Mais le plus désolant c'est de voir des malades sans moyens couchés à même le sol dans l'attente d'une prise en charge, qui ne peut se faire que par de l'argent. Quand les équipes médicales étrangères en missions de consultations et d'interventions chirurgicales séjournent dans le pays, c'est une autre injustice qui prive les malades sans bras longs de bénéficier de cette grande opportunité unique. Les réseaux de clientélisme se forment par des bras puissants qui introduisent leurs proches au détriment des malades issus des couches misérables. La dernière mission des médecins turcs qui a effectué une mission d'une semaine à Nouakchott illustre une fois de plus cette grave violation des droits à la santé. Nous avons été témoin cette grave discrimination non seulement sociale mais aussi économique entre les citoyens de ce pays. Les cas sont nombreux. Comme cette pauvre femme qui se tordait de douleur sous le regard d'agents de santé qui s'occupaient à délivrer des tickets d'entrée à des protégés sous de bons soins pour la consultation dans les locaux de l'hôpital national où la mission avait élit domicile. Cette trajectoire est ouverte à des individus guidés par des recommandations d'une personnalité qui ne peinent pas à se faire consulter et si besoin d'entrer dans le bloc opératoire.
Des handicapés physiques abandonnés à leur triste sort accompagnés par des parents sans bras longs tentent de faire valoir leurs infirmités pour justifier la nécessité morale de leur accueil, sont l'objet d'une totale indifférence. La médecine de chez nous n'a plus de cœur tendre pour les pauvres.
Le serment d'Hippocrate lui, est tout simplement ignoré par une génération de docteurs qui ne jurent que par l'argent.
Tous les jours les malades qui espéraient bénéficier de cette mission humanitaire gratuite se mettent à compter les temps qui reste encore avant la fin de ces consultations pour attirer l'attention des équipes médicales occupés à leur boulot et qui ne s'intéressent pas aux détails liés aux entrées des malades dans les salles de consultations. Pendant que dans les médias officiels on fait des commentaires dédiés aux pouvoirs publics sans donner la parole aux exclus de cette mission qui repartent chez eux sans trouver l'occasion rare de se faire visiter par des spécialistes capables de soulager des pathologies qui exigent des soins à l'étranger avec des moyens dont seuls disposent les nantis. Pour ces centaines de pauvres qui garderont de mauvais souvenirs de leurs calvaires dans les couloirs de ce triste hôpital national, cette mission qui était destinée à eux a été détournée au profit de ceux qui ont des protecteurs
Cheikh Tidiane Dia
Source: le renovateur
Mais le plus désolant c'est de voir des malades sans moyens couchés à même le sol dans l'attente d'une prise en charge, qui ne peut se faire que par de l'argent. Quand les équipes médicales étrangères en missions de consultations et d'interventions chirurgicales séjournent dans le pays, c'est une autre injustice qui prive les malades sans bras longs de bénéficier de cette grande opportunité unique. Les réseaux de clientélisme se forment par des bras puissants qui introduisent leurs proches au détriment des malades issus des couches misérables. La dernière mission des médecins turcs qui a effectué une mission d'une semaine à Nouakchott illustre une fois de plus cette grave violation des droits à la santé. Nous avons été témoin cette grave discrimination non seulement sociale mais aussi économique entre les citoyens de ce pays. Les cas sont nombreux. Comme cette pauvre femme qui se tordait de douleur sous le regard d'agents de santé qui s'occupaient à délivrer des tickets d'entrée à des protégés sous de bons soins pour la consultation dans les locaux de l'hôpital national où la mission avait élit domicile. Cette trajectoire est ouverte à des individus guidés par des recommandations d'une personnalité qui ne peinent pas à se faire consulter et si besoin d'entrer dans le bloc opératoire.
Des handicapés physiques abandonnés à leur triste sort accompagnés par des parents sans bras longs tentent de faire valoir leurs infirmités pour justifier la nécessité morale de leur accueil, sont l'objet d'une totale indifférence. La médecine de chez nous n'a plus de cœur tendre pour les pauvres.
Le serment d'Hippocrate lui, est tout simplement ignoré par une génération de docteurs qui ne jurent que par l'argent.
Tous les jours les malades qui espéraient bénéficier de cette mission humanitaire gratuite se mettent à compter les temps qui reste encore avant la fin de ces consultations pour attirer l'attention des équipes médicales occupés à leur boulot et qui ne s'intéressent pas aux détails liés aux entrées des malades dans les salles de consultations. Pendant que dans les médias officiels on fait des commentaires dédiés aux pouvoirs publics sans donner la parole aux exclus de cette mission qui repartent chez eux sans trouver l'occasion rare de se faire visiter par des spécialistes capables de soulager des pathologies qui exigent des soins à l'étranger avec des moyens dont seuls disposent les nantis. Pour ces centaines de pauvres qui garderont de mauvais souvenirs de leurs calvaires dans les couloirs de ce triste hôpital national, cette mission qui était destinée à eux a été détournée au profit de ceux qui ont des protecteurs
Cheikh Tidiane Dia
Source: le renovateur