Le chantier engagé pour redresser la situation de la Mauritanie, notamment "l’importante décision" relative au retour des réfugiés et déportés mauritaniens vivant depuis 18 ans au Sénégal et au Mali, a été au centre d’une audience accordée mardi après midi par le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi à l’opposant Sarr Ibrahima Moctar, président du Mouvement pour la réconciliation nationale (MRN) et candidat malheureux à la présidentielle de mars 2007, a appris mercredi la PANA de sources officielles.
Au cours de cette rencontre "nous avons exprimé notre volonté d’accompagner le mouvement du retour de nos compatriotes réfugiés au Sénégal et au Mali et leurs rétablissement dans leurs droits légitimes, en dehors de toutes autres conditions préalables", a déclaré mercredi à la PANA Sarr Ibrahima Moctar.
Les problèmes de cohabitation seront discutés plus tard dans le cadre d’un débat national.
Pour le pardon à propos des faits liés au passif humanitaire, "il appartient aux ayants droit de le faire", estime Sarr Ibrahima.
De nombreux problèmes nationaux ont été également discutés au cours de cette audience, la première depuis le 19 avril 2007, date de l’investiture du nouveau président.
Candidat malheureux à la dernière élection présidentielle en Mauritanie, Sarr Ibrahima Moctar avait recueilli environ 8% des suffrages au premier tour, arrivant en tête dans plusieurs localités des régions de la vallée du fleuve, lieu de déportations massives de populations en avril 1989. Au second tour il avait soutenu Ahmed Ould Daddah, actuel chef de l’opposition.
Des dizaines de milliers de citoyens mauritaniens, rappelle-t-on, ont été expulsés de leur pays vers le Sénégal et le Mali en fin avril 1989, suite à des affrontements ethniques qui avaient fait plusieurs centaines de victimes de part et d’autre dufleuve Sénégal. Des militaires noirs ont été victimes d'exécutions extra-judiciaires dans diverses casernes du pays entre septembre 1990 et février 1991.
Le nouveau président, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, a reconnu la responsabilité de l’Etat et s’est engagé à organiser le retour de ces populations "dans la dignité" et à régler globalement le passif humanitaire, lors d’un discours à la nation prononcé le 29 juin.
Nouakchott - 01/08/2007
Source: Panapress
(M)
Au cours de cette rencontre "nous avons exprimé notre volonté d’accompagner le mouvement du retour de nos compatriotes réfugiés au Sénégal et au Mali et leurs rétablissement dans leurs droits légitimes, en dehors de toutes autres conditions préalables", a déclaré mercredi à la PANA Sarr Ibrahima Moctar.
Les problèmes de cohabitation seront discutés plus tard dans le cadre d’un débat national.
Pour le pardon à propos des faits liés au passif humanitaire, "il appartient aux ayants droit de le faire", estime Sarr Ibrahima.
De nombreux problèmes nationaux ont été également discutés au cours de cette audience, la première depuis le 19 avril 2007, date de l’investiture du nouveau président.
Candidat malheureux à la dernière élection présidentielle en Mauritanie, Sarr Ibrahima Moctar avait recueilli environ 8% des suffrages au premier tour, arrivant en tête dans plusieurs localités des régions de la vallée du fleuve, lieu de déportations massives de populations en avril 1989. Au second tour il avait soutenu Ahmed Ould Daddah, actuel chef de l’opposition.
Des dizaines de milliers de citoyens mauritaniens, rappelle-t-on, ont été expulsés de leur pays vers le Sénégal et le Mali en fin avril 1989, suite à des affrontements ethniques qui avaient fait plusieurs centaines de victimes de part et d’autre dufleuve Sénégal. Des militaires noirs ont été victimes d'exécutions extra-judiciaires dans diverses casernes du pays entre septembre 1990 et février 1991.
Le nouveau président, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, a reconnu la responsabilité de l’Etat et s’est engagé à organiser le retour de ces populations "dans la dignité" et à régler globalement le passif humanitaire, lors d’un discours à la nation prononcé le 29 juin.
Nouakchott - 01/08/2007
Source: Panapress
(M)