Le secrétaire général de l’APP vient de claquer la porte avec fracas après plusieurs années de combat contre l’esclavage, l’exclusion et le racisme. Ladji Traoré tourne ainsi la page d’un parti dont le chef Ould Messaoud n’incarne plus depuis plus d’une décennie les idéaux de populaires et progressistes auxquels aspire le peuple mauritanien dans sa diversité.
C’est une des raisons fondamentales de la démission d’un des anciens fondateurs du Mouvement national démocratique crée en 1969, creuset de plusieurs cadres patriotes qui continuent de marquer la vie politique en Mauritanie. L’APP un parti de l’opposition historique fondé par Messaoud Ould Boulkheir est considéré comme un leader de l’opposition dite dialoguiste depuis 2011. Ce positionnement qui tend au fil des années à un rapprochement avec tous les pouvoirs depuis l’instauration de la démocratie en 1991 sous Ould Taya n’est pas partagé par le trublion militant Ladji Traoré mais c’est surtout son emprise sur le parti sans partage qui explique le départ de plus d’une centaine de militants vers d’autres horizons ces dernières années. Mais la patience a des limites pour celui qui n’a jamais voulu être un transhumant politique.
En claquant la porte cette semaine Ladji Traoré est convaincu que son charismatique président n’incarne plus les aspirations du peuple mauritanien avec en plus un handicap de l’âge. L’ancien secrétaire général qui a passé plusieurs années en prison vient de loin. Un parcours de combattant pour la liberté parsemé d’embûches et également paré d’une auréole politique. Le ressortissant du Guidimakha s’est toujours intéressé à la promotion des langues nationales (pulaar, soninké et ouolof) lorsqu’avec d’autres défenseurs comme El Hadji Mamout Bâ , fondateur d’Elfallah et l’enseignant Ly Djibril Hamet du premier Institut des LN, ils ont adopté la transcription des LN en caractères latins.
Le rejet de l’APP de l’idée de leur officialisation fait partie des raisons de sa sortie du parti devenu presque une propriété privée de Ould Boulkheir. Un autre combat au sein de l’APP que Ladji Traoré n’a jamais cessé de mettre au centre de ses préoccupations ainsi que les droits de l’homme et la lutte contre l’esclavage, l’exclusion et le racisme et les droits des femmes. En définitive cette démission s’annonce comme un retour aux sources pour ce fils de paysan du Guidimakha qui compte cultiver son jardin à Sélibaby après avoir passé 50 pour cent de sa vie dans la clandestinité.
Cherif Kane
Source : Kassataya
C’est une des raisons fondamentales de la démission d’un des anciens fondateurs du Mouvement national démocratique crée en 1969, creuset de plusieurs cadres patriotes qui continuent de marquer la vie politique en Mauritanie. L’APP un parti de l’opposition historique fondé par Messaoud Ould Boulkheir est considéré comme un leader de l’opposition dite dialoguiste depuis 2011. Ce positionnement qui tend au fil des années à un rapprochement avec tous les pouvoirs depuis l’instauration de la démocratie en 1991 sous Ould Taya n’est pas partagé par le trublion militant Ladji Traoré mais c’est surtout son emprise sur le parti sans partage qui explique le départ de plus d’une centaine de militants vers d’autres horizons ces dernières années. Mais la patience a des limites pour celui qui n’a jamais voulu être un transhumant politique.
En claquant la porte cette semaine Ladji Traoré est convaincu que son charismatique président n’incarne plus les aspirations du peuple mauritanien avec en plus un handicap de l’âge. L’ancien secrétaire général qui a passé plusieurs années en prison vient de loin. Un parcours de combattant pour la liberté parsemé d’embûches et également paré d’une auréole politique. Le ressortissant du Guidimakha s’est toujours intéressé à la promotion des langues nationales (pulaar, soninké et ouolof) lorsqu’avec d’autres défenseurs comme El Hadji Mamout Bâ , fondateur d’Elfallah et l’enseignant Ly Djibril Hamet du premier Institut des LN, ils ont adopté la transcription des LN en caractères latins.
Le rejet de l’APP de l’idée de leur officialisation fait partie des raisons de sa sortie du parti devenu presque une propriété privée de Ould Boulkheir. Un autre combat au sein de l’APP que Ladji Traoré n’a jamais cessé de mettre au centre de ses préoccupations ainsi que les droits de l’homme et la lutte contre l’esclavage, l’exclusion et le racisme et les droits des femmes. En définitive cette démission s’annonce comme un retour aux sources pour ce fils de paysan du Guidimakha qui compte cultiver son jardin à Sélibaby après avoir passé 50 pour cent de sa vie dans la clandestinité.
Cherif Kane
Source : Kassataya