Les tarifs de l’eau et de l’électricité seront augmentés en Mauritanie dans les jours à venir, a indiqué le ministre mauritanien de l’hydraulique, de l’énergie et des TIC, Omar Ould Yali, vendredi lors d’une conférence de presse à Nouakchott.
Ces augmentations ont été justifiées par la hausse des cours du pétrole à l’échelle mondiale.
Concernant l’électricité, l’augmentation sera de l’ordre de 5% pour les catégories à faible consommation et de 21,26% pour les autres, a ajouté Ould Yali, soulignant que les bénéficiaires du taux de 5% représentent 43% des clients de la Société mauritanienne d’électricité (SOMELEC).
La capitale mauritanienne qui abrite environ le tiers de la population du pays (3 millions d’habitants) connaît souvent des ruptures fréquentes de courant alors que plusieurs de ses quartiers périphériques ne sont même pas alimentés en énergie électrique.
Selon les estimations de la SOMELEC, la ville a besoin de 65 mégawatts de courant électrique tandis que la production qui lui parvient ne dépasse pas les 43 mégawatts dont la moitié provient des ouvrages de l’OMVS.
Ould Yali a en outre révélé qu’une convention de financement de 32 millions de dollars, signée récemment avec le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES), permettra de porter la production en électricité de la SOMELEC, à Nouakchott, de 32 à 40 mégawatt dans l’horizon 2010.
S’agissant de l’eau, le ministre de l’hydraulique, de l’énergie et des Technologies de l’information et de la communication (TIC) a été plus rassurant.
Il a indiqué à ce sujet que l’augmentation des tarifs de cette denrée ne touchera ni les niveaux de consommations en deçà de 10 mètres cubes par mois ni les bornes fontaines qui alimentent généralement les quartiers pauvres de la ville.
L’alimentation en eau potable de Nouakchott requiert actuellement une quantité de 80.000 mètres cubes par jour au moment où la production provenant de la nappe d’Idini (65 Km au sud de la ville) atteint à peine 58.000 mètres cubes par jour.
« Le gouvernement compte porter ce niveau de production à 77.000 mètres cubes grâce à des mesures comprenant notamment le renouvellement de 7 kilomètres de tuyauterie vétuste et la création d’un nouveau pôle de distribution », a aussi dit le ministre.
Ce pôle de distribution portera sur la construction d’un nouveau château d’eau de 5.000 mètres cubes de contenance, le renouvellement de 32 kilomètres de tuyaux sur la ligne principale, la réalisation de 6.000 branchements et le montage de 5.000 compteurs.
Il a précisé que ces réalisations verront le jour en 2008 et qu’elles sont financées à l’aide d’un crédit de 21 millions de dollars concédé par le FADES.
Reste que la solution définitive du problème de l’eau à Nouakchott restera liée au fonctionnement des installations de la troisième génération de l’OMVS et à l’avènement du projet de l’Aftout Essahili qui consiste à alimenter cette ville à partir du Fleuve Sénégal.
Source: spcm journal chrétien
(M)
Ces augmentations ont été justifiées par la hausse des cours du pétrole à l’échelle mondiale.
Concernant l’électricité, l’augmentation sera de l’ordre de 5% pour les catégories à faible consommation et de 21,26% pour les autres, a ajouté Ould Yali, soulignant que les bénéficiaires du taux de 5% représentent 43% des clients de la Société mauritanienne d’électricité (SOMELEC).
La capitale mauritanienne qui abrite environ le tiers de la population du pays (3 millions d’habitants) connaît souvent des ruptures fréquentes de courant alors que plusieurs de ses quartiers périphériques ne sont même pas alimentés en énergie électrique.
Selon les estimations de la SOMELEC, la ville a besoin de 65 mégawatts de courant électrique tandis que la production qui lui parvient ne dépasse pas les 43 mégawatts dont la moitié provient des ouvrages de l’OMVS.
Ould Yali a en outre révélé qu’une convention de financement de 32 millions de dollars, signée récemment avec le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES), permettra de porter la production en électricité de la SOMELEC, à Nouakchott, de 32 à 40 mégawatt dans l’horizon 2010.
S’agissant de l’eau, le ministre de l’hydraulique, de l’énergie et des Technologies de l’information et de la communication (TIC) a été plus rassurant.
Il a indiqué à ce sujet que l’augmentation des tarifs de cette denrée ne touchera ni les niveaux de consommations en deçà de 10 mètres cubes par mois ni les bornes fontaines qui alimentent généralement les quartiers pauvres de la ville.
L’alimentation en eau potable de Nouakchott requiert actuellement une quantité de 80.000 mètres cubes par jour au moment où la production provenant de la nappe d’Idini (65 Km au sud de la ville) atteint à peine 58.000 mètres cubes par jour.
« Le gouvernement compte porter ce niveau de production à 77.000 mètres cubes grâce à des mesures comprenant notamment le renouvellement de 7 kilomètres de tuyauterie vétuste et la création d’un nouveau pôle de distribution », a aussi dit le ministre.
Ce pôle de distribution portera sur la construction d’un nouveau château d’eau de 5.000 mètres cubes de contenance, le renouvellement de 32 kilomètres de tuyaux sur la ligne principale, la réalisation de 6.000 branchements et le montage de 5.000 compteurs.
Il a précisé que ces réalisations verront le jour en 2008 et qu’elles sont financées à l’aide d’un crédit de 21 millions de dollars concédé par le FADES.
Reste que la solution définitive du problème de l’eau à Nouakchott restera liée au fonctionnement des installations de la troisième génération de l’OMVS et à l’avènement du projet de l’Aftout Essahili qui consiste à alimenter cette ville à partir du Fleuve Sénégal.
Source: spcm journal chrétien
(M)