Le président mauritanien n’est pas seulement acquis aux causes des pauvres mais consacre pour les dépenses sociales 770 milliards anciennes ouguiyas soit 77 milliards d’ouguiyas après la dévaluation. Ce chiffre donne le tournis à un ancien fonctionnaire mauritanien aux Nations-Unies qui s’interroge sur cette dépense astronomique par rapport aux dépenses annuelles allouées au programme TAAZOUR et aux fonctionnaires véritables budgétivores, à la santé et à l’éducation.
Cette inquiétude de dépenses sans le moindre argument d’impact sur les populations auxquelles elles sont destinées, est partagée par les observateurs qui pointent la pauvreté toujours visible des Mauritaniens après plus de quatre années de gouvernance de Ould Ghazouani. Il suffit de jeter un regard sur la misère des populations de l’intérieur du pays, dans les zones rurales et dans les capitales urbaines pour se rendre compte de leur accès difficile aux services de base, l’eau et l’électricité et aux infrastructures. Effectivement les interrogations de l’ancien fonctionnaire international mauritanien sur ce chiffre astronomique qui a très peu changé l’état de pauvreté de ces couches vulnérables.
En revanche ce qui a changé de manière exponentielle c’est le nombre de fonctionnaires devenus millionnaires en si peu de temps. C’est l’échec de la lutte contre la corruption qui est pointé du doigt. Ce manque à gagner grève lourdement le trésor public et impacte sur les politiques publiques.
En réalité là où les observateurs rejoignent l’expert mauritanien c’est que ces milliards qui représentent le programme phare TAAZOUR c’est à dire les 50 milliards annuels contre l’exclusion et la pauvreté et les coûts de transactions financières élevées plus les dépenses énormes de fonctionnement totalisent 175 milliards d’ouguiyas. Le reliquat de 595 milliards est un point d’interrogation surtout si l’on sait précise l’ancien fonctionnaire international qu’on est loin du compte même en comptabilisant les interventions du Commissariat à la sécurité alimentaire et toutes les dépenses des ministères de la santé de l’éducation nationale qui ne ciblent pas nécessairement les plus pauvres.
En définitive c’est une gouvernance des chiffres du premier ministre Ould Bilal qui cache la mauvaise gestion des deniers publics qui résulte de la mauvaise exécution des projets de développement au point que Ould Ghazouani édicte une tolérance zéro qui semble porter ses premiers fruits avec l’inauguration du premier échangeur construit à Nouakchott. Mais les pauvres sont toujours pauvres et ils ont toujours faim et soif.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Cette inquiétude de dépenses sans le moindre argument d’impact sur les populations auxquelles elles sont destinées, est partagée par les observateurs qui pointent la pauvreté toujours visible des Mauritaniens après plus de quatre années de gouvernance de Ould Ghazouani. Il suffit de jeter un regard sur la misère des populations de l’intérieur du pays, dans les zones rurales et dans les capitales urbaines pour se rendre compte de leur accès difficile aux services de base, l’eau et l’électricité et aux infrastructures. Effectivement les interrogations de l’ancien fonctionnaire international mauritanien sur ce chiffre astronomique qui a très peu changé l’état de pauvreté de ces couches vulnérables.
En revanche ce qui a changé de manière exponentielle c’est le nombre de fonctionnaires devenus millionnaires en si peu de temps. C’est l’échec de la lutte contre la corruption qui est pointé du doigt. Ce manque à gagner grève lourdement le trésor public et impacte sur les politiques publiques.
En réalité là où les observateurs rejoignent l’expert mauritanien c’est que ces milliards qui représentent le programme phare TAAZOUR c’est à dire les 50 milliards annuels contre l’exclusion et la pauvreté et les coûts de transactions financières élevées plus les dépenses énormes de fonctionnement totalisent 175 milliards d’ouguiyas. Le reliquat de 595 milliards est un point d’interrogation surtout si l’on sait précise l’ancien fonctionnaire international qu’on est loin du compte même en comptabilisant les interventions du Commissariat à la sécurité alimentaire et toutes les dépenses des ministères de la santé de l’éducation nationale qui ne ciblent pas nécessairement les plus pauvres.
En définitive c’est une gouvernance des chiffres du premier ministre Ould Bilal qui cache la mauvaise gestion des deniers publics qui résulte de la mauvaise exécution des projets de développement au point que Ould Ghazouani édicte une tolérance zéro qui semble porter ses premiers fruits avec l’inauguration du premier échangeur construit à Nouakchott. Mais les pauvres sont toujours pauvres et ils ont toujours faim et soif.
Cherif Kane
Source : Kassataya