Cette déclaration a été faite par le leader de l’opposition démocratique Ahmed Ould Daddah, puissant challenger du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi à l’élection de mars. La création du nouveau parti "mettrait en péril la démocratie et ramènerait le pays à l’impasse dans laquelle il se trouvait », a averti Ould Daddah qui s’exprimait lors d’un point de presse commun avec les autres partis de l’opposition. Il faisait ainsi référence à la formation politique en gestation et qui regroupe les principales tendances ayant soutenu Ould Cheikh Abdellahi au dernier scrutin présidentiel.
Nous tenons absolument à la protection de la démocratie mauritanienne "en dépit de ses défauts", a-t-il souligné, souhaitant que la présidence de la République demeure éloignée des prismes partisans et que le chef de l’Etat reste arbitre entre les différents protagonistes de l’échiquier politique. Ahmed Ould Daddah a aussi rappelé avoir informé lundi le président Ould Cheikh Abdellahi de « l’inquiétude de l’opposition après l’adhésion de certains hauts responsables de l’Etat à ce parti et les préparatifs qu’ils mènent en vue de sa création".
Il a révélé qu’outre la manifestation des prochains jours, l’opposition réfléchit sérieusement à d’autres mesures allant dans le même sens.
Nous tenons absolument à la protection de la démocratie mauritanienne "en dépit de ses défauts", a-t-il souligné, souhaitant que la présidence de la République demeure éloignée des prismes partisans et que le chef de l’Etat reste arbitre entre les différents protagonistes de l’échiquier politique. Ahmed Ould Daddah a aussi rappelé avoir informé lundi le président Ould Cheikh Abdellahi de « l’inquiétude de l’opposition après l’adhésion de certains hauts responsables de l’Etat à ce parti et les préparatifs qu’ils mènent en vue de sa création".
Il a révélé qu’outre la manifestation des prochains jours, l’opposition réfléchit sérieusement à d’autres mesures allant dans le même sens.