Le gouvernement mauritanien a prévenu vendredi qu'il resterait ferme pour maintenir l'ordre public et a dénoncé une "manipulation" après des manifestations contre la hausse des prix qui ont fait un mort et plusieurs blessés dans le sud-est du pays ces derniers jours.
"Le gouvernement regrette les victimes mais restera ferme sur la garantie de la sécurité des personnes et des biens, (...) il ne restera pas les bras croisés devant tout extrémisme ou dérapage", a déclaré à l'AFP le conseiller du Premier ministre Sidi Ould Zeine.
Plusieurs manifestations de jeunes enregistrées ces derniers jours contre la hausse des prix, essentiellement dans le sud-est, ont fait un mort et plusieurs blessés au moment de leur dispersion par les forces de l'ordre.
Deux responsables locaux de l'opposition ont également été arrêtés dans le département de Kobeni (850 km au sud-est de Nouakchott), la police les soupçonnant d'inciter les jeunes "au soulèvement et actes de sabotage contre les biens publics et privés".
"Le fait que ce sont les jeunes lycéens et non les ménages qui manifestent prouve qu'il y a manipulation", a estimé M. Ould Zeine dans donner plus de détails, rappelant que "toute manifestation doit faire l'objet d'une autorisation préalable".
Les manifestations spontanées de ces derniers jours dans le sud-est visent à protester contre la hausse récente des prix des produits de première nécessité (blé, pâtes alimentaires, sucre, lait en poudre, eau, électricité).
"Les autorités prendront leurs responsabilités et ne ménageront aucun effort pour subvenir aux besoins des populations, en particulier les couches vulnérables", a encore assuré M. Ould Zeine, indiquant que le gouvernement avait annulé les droits de douane sur les céréales et la plupart des produits de première nécessité.
Vendredi, quelques dizaines de jeunes lycéens ont jeté des pierres sur des bâtiments publics et brûlé des pneus dans plusieurs quartiers de la capitale, Nouakchott, avant d'être rapidement dispersés par les forces anti-émeute.
Le front commun des cinq principaux partis d'opposition a dénoncé vendredi dans un communiqué "les anciennes méthodes et le manque d'intérêt face aux souffrances des populations" de la part du gouvernement, qu'il a appelé au "dialogue".
Source: Romandie News
(M)
"Le gouvernement regrette les victimes mais restera ferme sur la garantie de la sécurité des personnes et des biens, (...) il ne restera pas les bras croisés devant tout extrémisme ou dérapage", a déclaré à l'AFP le conseiller du Premier ministre Sidi Ould Zeine.
Plusieurs manifestations de jeunes enregistrées ces derniers jours contre la hausse des prix, essentiellement dans le sud-est, ont fait un mort et plusieurs blessés au moment de leur dispersion par les forces de l'ordre.
Deux responsables locaux de l'opposition ont également été arrêtés dans le département de Kobeni (850 km au sud-est de Nouakchott), la police les soupçonnant d'inciter les jeunes "au soulèvement et actes de sabotage contre les biens publics et privés".
"Le fait que ce sont les jeunes lycéens et non les ménages qui manifestent prouve qu'il y a manipulation", a estimé M. Ould Zeine dans donner plus de détails, rappelant que "toute manifestation doit faire l'objet d'une autorisation préalable".
Les manifestations spontanées de ces derniers jours dans le sud-est visent à protester contre la hausse récente des prix des produits de première nécessité (blé, pâtes alimentaires, sucre, lait en poudre, eau, électricité).
"Les autorités prendront leurs responsabilités et ne ménageront aucun effort pour subvenir aux besoins des populations, en particulier les couches vulnérables", a encore assuré M. Ould Zeine, indiquant que le gouvernement avait annulé les droits de douane sur les céréales et la plupart des produits de première nécessité.
Vendredi, quelques dizaines de jeunes lycéens ont jeté des pierres sur des bâtiments publics et brûlé des pneus dans plusieurs quartiers de la capitale, Nouakchott, avant d'être rapidement dispersés par les forces anti-émeute.
Le front commun des cinq principaux partis d'opposition a dénoncé vendredi dans un communiqué "les anciennes méthodes et le manque d'intérêt face aux souffrances des populations" de la part du gouvernement, qu'il a appelé au "dialogue".
Source: Romandie News
(M)