Chaque jour que Dieu fait l’homme jette une partie de sa vie dans sa propre poubelle. Il se débarrasse, très souvent et sans s’en rendre compte, de choses intimes qui informent sur sa vie et ses différents comportements. |
Dès lors comment ne pas pouvoir se débarrasser de sa haine interne et la jeter dans la même poubelle ( ?... !). Cette impossibilité traduit clairement les difficultés que rencontre l’homme pour quitter son substrat primitif tel que Lucien Lévy-Bruhl l’argumente dans son livre, La mentalité primitive, qui mérite une sérieuse et subtile relecture.
En effet, ce livre recèle des informations très utiles pour mieux comprendre l’esprit du monde dans lequel nous vivons. Il suggère que depuis la globalisation des astuces, le monde est tombé dans l’idiotie. La preuve est que tout est, vérité et mensonge (tout ce qui s’associe en se soustrayant mutuellement et le Capital comme il fonctionne aujourd’hui le figure très bien), devenu contrefaçonnable.
Et donc si tout se métamorphose (philosophie de la vie, spiritualité, amour du prochain et tous ces éléments qui entrent dans la définition de la fraternité) en même temps la violence, sous toutes ses formes (les guerres verticales d’aujourd’hui prouve l’inventivité de l’homme pour tout détruire, car la guerre au laser détruit les infrastructures les plus importantes du pays en guerre. C’est incroyable !) ne fera que trouver son terreau pour se développer dans tous les coins de notre monde. Dans ce cas, les plus faibles risquent toujours d’être recolonisés sans pouvoir discerner le faux du réel. Les preuves ne manquent pas et donc aucune épithète n’est nécessaire pour le prouver.
Voilà l’une des grandes leçons que nous laisse Mandela : quitter notre primitivité en combattant notre haine de l’autre par le biais du pardon.
Abdarahmane NGAIDE (Bassel)
Nantes 13/12/2013
Nantes 13/12/2013