La décision a été annoncée, ce lundi 25 septembre à Bamako, au cours d’un point de presse du ministre porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga.
La présidentielle malienne, initialement fixée les 4 février pour le premier tour et 18 février 2024 pour le second tour, est reportée à une date non encore précisée. Le gouvernement a pris cette décision « pour des raisons techniques ». Le ministre Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement, a justifié le report par l’adoption en 2023 d’une nouvelle Constitution et la révision des listes électorales. La dernière raison évoquée par le ministre est liée à un litige avec une société française du nom de « IDEMIA » impliquée dans le processus au niveau du Recensement administratif à vocation électorale (RAVEC). Le ministre n’a pas manqué de qualifier cette situation de « prise en otage » de la base de données de ce recensement par cette société, spécialisée dans la sécurité numérique et considérée comme un des leaders mondiaux de la reconnaissance biométrique.
Selon le colonel Maïga, cette société réclame à l’Etat malien le paiement de 5,2 milliards F Cfa et refuse de faire « le transfert de propriété du système, dont la transmission du mot de passe fait partie ».
La présidentielle n’est pas le seul scrutin à connaître un report. Outre le fait que le gouvernement « décide d’organiser, exclusivement, l’élection présidentielle pour sortir de la transition », il a aussi indiqué que « les autres élections feront certainement l’objet d’un autre chronogramme qui sera établi par les nouvelles autorités, sous les directives du nouveau président de la République ».
APA - BAMAKO (MALI)
Source: Agence de Presse Africaine (APA)
La présidentielle malienne, initialement fixée les 4 février pour le premier tour et 18 février 2024 pour le second tour, est reportée à une date non encore précisée. Le gouvernement a pris cette décision « pour des raisons techniques ». Le ministre Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement, a justifié le report par l’adoption en 2023 d’une nouvelle Constitution et la révision des listes électorales. La dernière raison évoquée par le ministre est liée à un litige avec une société française du nom de « IDEMIA » impliquée dans le processus au niveau du Recensement administratif à vocation électorale (RAVEC). Le ministre n’a pas manqué de qualifier cette situation de « prise en otage » de la base de données de ce recensement par cette société, spécialisée dans la sécurité numérique et considérée comme un des leaders mondiaux de la reconnaissance biométrique.
Selon le colonel Maïga, cette société réclame à l’Etat malien le paiement de 5,2 milliards F Cfa et refuse de faire « le transfert de propriété du système, dont la transmission du mot de passe fait partie ».
La présidentielle n’est pas le seul scrutin à connaître un report. Outre le fait que le gouvernement « décide d’organiser, exclusivement, l’élection présidentielle pour sortir de la transition », il a aussi indiqué que « les autres élections feront certainement l’objet d’un autre chronogramme qui sera établi par les nouvelles autorités, sous les directives du nouveau président de la République ».
APA - BAMAKO (MALI)
Source: Agence de Presse Africaine (APA)