Les rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) sont «prêts à aider» l'armée française à lutter contre les groupes islamistes armés du nord du Mali, en faisant «le travail au sol», a déclaré lundi à l'AFP un responsable du MNLA.
«Nous soutenons absolument l'intervention aérienne française. Bien sûr, nous sommes prêts à aider l'armée française» et à «faire le travail au sol», a affirmé Moussa Ag Assarid, joint par téléphone à Tinzawatane, dans l'extrême nord du Mali où le MNLA était réuni en congrès ces derniers jours.
«Nous sommes prêts à jouer notre rôle d'autochtones qui combattent pour les droits de la population de l'"Azawad"», a-t-il ajouté.
«L'Azawad», le nom donné au nord du Mali qu'occupent actuellement les islamistes, est un immense territoire aride d'une surface équivalente à celles de la France et de la Belgique réunies, comprenant les trois régions administratives de Kidal, Tombouctou et Gao.
«Nous sommes ceux qui pouvons faire le travail au sol. Notre rôle pourrait être principal» a-t-il assuré, affirmant que le MNLA disposait «des hommes, des armes, et surtout de la volonté d'arriver au bout du terrorisme dans l'Azawad».
«Par notre connaissance du terrain et des populations, nous sommes plus efficaces que la force de la CÉDÉAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest)», qui doit être déployée en appui de l'armée malienne, a-t-il poursuivi.
Le MNLA, héritier des différentes rébellions touarègues indépendantistes qui se sont succédé au Mali, avait lancé en janvier 2012 une offensive dans le nord du Mali, avant d'en être évincé peu après par les groupes islamistes armés Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) et Ansar Dine (Défenseurs de l'islam).
Très affaibli, le MNLA s'était engagé en décembre 2012 à cesser les hostilités et à négocier avec les autorités maliennes. Rébellion laïque, ce mouvement a cessé officiellement de réclamer l'indépendance pour ne plus plaider que le droit à «l'autodétermination» de l'Azawad.
Dimanche, le MNLA avait mis en garde l'armée malienne contre un déploiement dans le nord du pays «avant le règlement politique du conflit».
«Nous ne voulons pas que l'armée malienne entre sur le territoire de l'Azeawad avant qu'il y ait eu un accord entre les deux parties», a réaffirmé lundi M. Ag Assarid. «Le MNLA est toujours disponible dans le cadre de négociations avec Bamako pour trouver une solution définitive au conflit qui nous oppose depuis plus de cinquante ans», a-t-il dit.
Source: lapresse.ca
«Nous soutenons absolument l'intervention aérienne française. Bien sûr, nous sommes prêts à aider l'armée française» et à «faire le travail au sol», a affirmé Moussa Ag Assarid, joint par téléphone à Tinzawatane, dans l'extrême nord du Mali où le MNLA était réuni en congrès ces derniers jours.
«Nous sommes prêts à jouer notre rôle d'autochtones qui combattent pour les droits de la population de l'"Azawad"», a-t-il ajouté.
«L'Azawad», le nom donné au nord du Mali qu'occupent actuellement les islamistes, est un immense territoire aride d'une surface équivalente à celles de la France et de la Belgique réunies, comprenant les trois régions administratives de Kidal, Tombouctou et Gao.
«Nous sommes ceux qui pouvons faire le travail au sol. Notre rôle pourrait être principal» a-t-il assuré, affirmant que le MNLA disposait «des hommes, des armes, et surtout de la volonté d'arriver au bout du terrorisme dans l'Azawad».
«Par notre connaissance du terrain et des populations, nous sommes plus efficaces que la force de la CÉDÉAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest)», qui doit être déployée en appui de l'armée malienne, a-t-il poursuivi.
Le MNLA, héritier des différentes rébellions touarègues indépendantistes qui se sont succédé au Mali, avait lancé en janvier 2012 une offensive dans le nord du Mali, avant d'en être évincé peu après par les groupes islamistes armés Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) et Ansar Dine (Défenseurs de l'islam).
Très affaibli, le MNLA s'était engagé en décembre 2012 à cesser les hostilités et à négocier avec les autorités maliennes. Rébellion laïque, ce mouvement a cessé officiellement de réclamer l'indépendance pour ne plus plaider que le droit à «l'autodétermination» de l'Azawad.
Dimanche, le MNLA avait mis en garde l'armée malienne contre un déploiement dans le nord du pays «avant le règlement politique du conflit».
«Nous ne voulons pas que l'armée malienne entre sur le territoire de l'Azeawad avant qu'il y ait eu un accord entre les deux parties», a réaffirmé lundi M. Ag Assarid. «Le MNLA est toujours disponible dans le cadre de négociations avec Bamako pour trouver une solution définitive au conflit qui nous oppose depuis plus de cinquante ans», a-t-il dit.
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