Des soldats français, maliens et nigériens sont entrés dimanche matin dans la ville de Bourem, située entre Gao et Kidal, dans le nord du Mali, a constaté un photographe de l'AFP.
Les soldats des trois armées sont arrivés par voie terrestre en provenance de Gao, située à environ 80 km au sud. Bourem se trouve sur la route de Kidal, située à quelque 150 km au nord-est, et constitue aussi un point de passage pour se rendre à Kidal depuis Tombouctou (nord-ouest).
Les militaires ont été chaleureusement accueillis par la population de Bourem qui brandissait des petits drapeaux français et maliens.
Les villes de Gao, Tombouctou et Kidal, les trois principales du nord du Mali, ont été reprises par les armées française et malienne en quatre jours fin janvier, mettant fin à leur occupation pendant neuf mois par les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.
Ces islamistes avaient fui sans combattre, mais certains avaient ensuite réussi à s'infiltrer dans Gao, y commettant il y a neuf jours les premiers attentats-suicides de l'histoire du Mali, suivis il y a un semaine de combats de rue en centre-ville avec des soldats maliens et français.
D'autres se sont retranchés dans les régions de Kidal et Tessalit, dans la région des Ifhogas, un massif montagneux proche de la frontière avec l'Algérie.
Jeudi, l'armée française avait indiqué qu'elle était "dans une phase de sécurisation" de ces zones, en particulier vers Tessalit, où elle traque les combattants jihadistes.
L'armée française a débuté son intervention au Mali le 11 janvier pour empêcher une offensive des groupes islamistes armés vers le Sud et la capitale Bamako.
Les 4.000 militaires français de l'opération Serval sont appuyés par quelque 4.300 soldats africains, dont 1.800 Tchadiens.
Source: AFP
Les soldats des trois armées sont arrivés par voie terrestre en provenance de Gao, située à environ 80 km au sud. Bourem se trouve sur la route de Kidal, située à quelque 150 km au nord-est, et constitue aussi un point de passage pour se rendre à Kidal depuis Tombouctou (nord-ouest).
Les militaires ont été chaleureusement accueillis par la population de Bourem qui brandissait des petits drapeaux français et maliens.
Les villes de Gao, Tombouctou et Kidal, les trois principales du nord du Mali, ont été reprises par les armées française et malienne en quatre jours fin janvier, mettant fin à leur occupation pendant neuf mois par les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.
Ces islamistes avaient fui sans combattre, mais certains avaient ensuite réussi à s'infiltrer dans Gao, y commettant il y a neuf jours les premiers attentats-suicides de l'histoire du Mali, suivis il y a un semaine de combats de rue en centre-ville avec des soldats maliens et français.
D'autres se sont retranchés dans les régions de Kidal et Tessalit, dans la région des Ifhogas, un massif montagneux proche de la frontière avec l'Algérie.
Jeudi, l'armée française avait indiqué qu'elle était "dans une phase de sécurisation" de ces zones, en particulier vers Tessalit, où elle traque les combattants jihadistes.
L'armée française a débuté son intervention au Mali le 11 janvier pour empêcher une offensive des groupes islamistes armés vers le Sud et la capitale Bamako.
Les 4.000 militaires français de l'opération Serval sont appuyés par quelque 4.300 soldats africains, dont 1.800 Tchadiens.
Source: AFP