Le machisme et les pesanteurs sociales « exacerbées » par les us et coutumes africaines, voire la religion, constituent de « sérieuses entraves » pour une présence féminine plus « significative et déterminante », sur le terrain politique en Afrique, a confié mardi à APA, Dr Isatou Touray, directrice exécutive d’une organisation gambienne de défense des droits de la femme et des enfants, GAMCOTRAP.
Selon Le Dr Touray, qui participait à Dakar, à l’atelier de renforcement des capacités en matière d’élection en Afrique, « la démocratie ne sera pas effective en Afrique », tant que les femmes seront reléguées au second plan derrière les hommes qui « s’offrent les premières loges sur la scène politique ».
Estimant que le processus démocratique n’est pas exclusivement une affaire d’homme, la dirigeante de GAMCOTRAP constate, pour le déplorer, un « tableau machiste », du panorama politique, avec des formations utilisant les femmes, davantage « pour accompagner les hommes, leur préparer à manger, laver et repasser leurs habits ».
« Que ce soit en Gambie, au Sénégal ou ailleurs, on prend les femmes, les habille aux couleurs du parti, puis et on leur dit de chanter et d’applaudir, comme si elles savent pas faire autre chose cela », s’insurge Mme Isatou Touray, ajoutant : « pendant ce temps, les hommes se pavanent, et quand ils arrivent au pouvoir, ils oublient vite l’importance de celles qui les ont portés à ce stade ».
« Pourtant, ajoute-elle, les femmes pensent autant et aussi bien que les hommes, et elles ont participé de la même manière, parfois plus, à l’avènement de la démocratie dans certains pays africains. », a-t-elle poursuivi.
Plusieurs experts de pays ouest africains, du Tchad et du Cameroun (Afrique centrale) ont participé, lundi et mardi, à Dakar, à un atelier sur le renforcements des capacités en matière électorale, organisé par la Fondation Open Society for West Africa (OSIWA).
Source: APA
(M)
Selon Le Dr Touray, qui participait à Dakar, à l’atelier de renforcement des capacités en matière d’élection en Afrique, « la démocratie ne sera pas effective en Afrique », tant que les femmes seront reléguées au second plan derrière les hommes qui « s’offrent les premières loges sur la scène politique ».
Estimant que le processus démocratique n’est pas exclusivement une affaire d’homme, la dirigeante de GAMCOTRAP constate, pour le déplorer, un « tableau machiste », du panorama politique, avec des formations utilisant les femmes, davantage « pour accompagner les hommes, leur préparer à manger, laver et repasser leurs habits ».
« Que ce soit en Gambie, au Sénégal ou ailleurs, on prend les femmes, les habille aux couleurs du parti, puis et on leur dit de chanter et d’applaudir, comme si elles savent pas faire autre chose cela », s’insurge Mme Isatou Touray, ajoutant : « pendant ce temps, les hommes se pavanent, et quand ils arrivent au pouvoir, ils oublient vite l’importance de celles qui les ont portés à ce stade ».
« Pourtant, ajoute-elle, les femmes pensent autant et aussi bien que les hommes, et elles ont participé de la même manière, parfois plus, à l’avènement de la démocratie dans certains pays africains. », a-t-elle poursuivi.
Plusieurs experts de pays ouest africains, du Tchad et du Cameroun (Afrique centrale) ont participé, lundi et mardi, à Dakar, à un atelier sur le renforcements des capacités en matière électorale, organisé par la Fondation Open Society for West Africa (OSIWA).
Source: APA
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