Le gouvernement mauritanien a dépêché, hier, au Sénégal une mission comprenant deux ministres et plusieurs hauts fonctionnaires pour préparer le rapatriement de plus de 20.000 Négro-mauritaniens, a-t-on appris hier.
Nouakchott - Une mission gouvernementale comprenant notamment le ministre de l’Intérieur Yall Zakaria doit visiter trois camps situés côté sénégalais, près du fleuve Sénégal, qui marque la frontière entre les deux pays. Elle doit discuter avec les représentants des populations des camps d’un plan de rapatriement, des conditions d’un recensement fiable des réfugiés et de leur identification.
La mission avait entamé le 12 juillet des consultations avec les organisations de droits de l’Homme, des responsables religieux et la classe politique sur cette question. Ces consultations se sont achevées samedi.
Le gouvernement a demandé à ses interlocuteurs "des contributions écrites" qui seront utilisées dans le cadre de journées nationales de concertation qui devront suivre plus tard, selon Sarr Mamadou, président du Forum des Ong (Fonad).
Selon lui, les camps de réfugiés au Mali, mais surtout au Sénégal, regrouperaient actuellement entre 20.000 et 25.000 personnes.
Selon le Haut commissariat de l’Onu pour les réfugiés (Hcr), plus de 32.000 personnes sur un total de 60.000 réfugiés avaient été rapatriées par l’agence de l’Onu. Selon les Ong, quelque 10.000 autres sont rentrées par leurs propres moyens à la même période.
Le président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi a exprimé le 29 juin sa "compassion" aux victimes des violences interethniques de 1989 à 1991, ayant conduit à des expulsions et exactions contre des Négro-Mauritaniens, et promis des réparations en leur faveur.
Source: Soleil (Sénégal)
Nouakchott - Une mission gouvernementale comprenant notamment le ministre de l’Intérieur Yall Zakaria doit visiter trois camps situés côté sénégalais, près du fleuve Sénégal, qui marque la frontière entre les deux pays. Elle doit discuter avec les représentants des populations des camps d’un plan de rapatriement, des conditions d’un recensement fiable des réfugiés et de leur identification.
La mission avait entamé le 12 juillet des consultations avec les organisations de droits de l’Homme, des responsables religieux et la classe politique sur cette question. Ces consultations se sont achevées samedi.
Le gouvernement a demandé à ses interlocuteurs "des contributions écrites" qui seront utilisées dans le cadre de journées nationales de concertation qui devront suivre plus tard, selon Sarr Mamadou, président du Forum des Ong (Fonad).
Selon lui, les camps de réfugiés au Mali, mais surtout au Sénégal, regrouperaient actuellement entre 20.000 et 25.000 personnes.
Selon le Haut commissariat de l’Onu pour les réfugiés (Hcr), plus de 32.000 personnes sur un total de 60.000 réfugiés avaient été rapatriées par l’agence de l’Onu. Selon les Ong, quelque 10.000 autres sont rentrées par leurs propres moyens à la même période.
Le président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi a exprimé le 29 juin sa "compassion" aux victimes des violences interethniques de 1989 à 1991, ayant conduit à des expulsions et exactions contre des Négro-Mauritaniens, et promis des réparations en leur faveur.
Source: Soleil (Sénégal)