Une manifestation particulièrement violente s’est produite, hier lundi 13 novembre, à Zouérate, dans le nord de la Mauritanie, où des manifestants ont incendié une dizaine de boutiques dans le marché local, en guise de protestation contre la hausse des prix des denrées de première nécessité.
Aucune mort n’a été enregistrée, mais, selon des témoins contactés sur place, il a fallu l’intervention de l’armée pour disperser les manifestants. Plusieurs villes mauritaniennes, notamment Néma, Timbedra, Diguenni et Kankossa ont été, la semaine dernière, le théâtre de violentes manifestations pour décrier la flambée des prix dans le pays. Les autorités politiques ont réagi, samedi, en annonçant des mesures d’urgence comme la distribution gratuite de vivres, la mise en place d’un fonds de solidarité et des allégements fiscaux sur les salaires (ITS) pour atténuer les effets de la montée des prix des denrées de première nécessité.
Par ailleurs,Les présidents de cinq partis de l’opposition mauritanienne ont déclaré dimanche soir, au cours d’une conférence de presse à Nouakchott, que l’opposition a « toujours appelé, de façon naturelle, à traiter les problèmes des citoyens avant tout mouvement de la rue ». Ils ont indiqué que ces événements ont été « spontanés et non encadrés par une quelconque force politique », ajoutant qu’ils sont « le résultat de l’exacerbation populaire née de la détérioration des conditions de vie et la perte de tout espoir de voir le gouvernement traiter ce problème ». Le ministre de l’Intérieur, Yall Zakaria, avait accusé vendredi dernier l’opposition d’être l’instigatrice de ces manifestations qui ont secoué il y a une semaine plusieurs villes du pays dans un mouvement de protestation contre la flambée des prix. Le gouvernement a par la suite pris des mesures pour rendre les produits de première nécessité plus accessibles aux couches les plus démunies.
Les leaders de l’opposition ont ainsi rappelé « leurs appels répétés, vainement, et par les divers moyens offerts à eux, au gouvernement pour qu’il prenne conscience des dangers de la situation et la nécessité de lui trouver des solutions avant qu’elle n’atteigne le seuil actuel regrettable pour les dégâts humains et matériels qu’elle a occasionnés ». Ils ont présenté « les condoléances de l’opposition à la famille de la victime de ces événements dans la ville de Kankossa et leur compassion avec toutes les personnes touchées, qu’elles soient civiles ou militaires ». L’opposition mauritanienne a également exprimé son attachement à la préservation du bien public et son regret pour les dégâts causés par ces événements, dénonçant au passage « l’usage de balles réelles contre les citoyens ».
(Pana)
sud quotidien
Aucune mort n’a été enregistrée, mais, selon des témoins contactés sur place, il a fallu l’intervention de l’armée pour disperser les manifestants. Plusieurs villes mauritaniennes, notamment Néma, Timbedra, Diguenni et Kankossa ont été, la semaine dernière, le théâtre de violentes manifestations pour décrier la flambée des prix dans le pays. Les autorités politiques ont réagi, samedi, en annonçant des mesures d’urgence comme la distribution gratuite de vivres, la mise en place d’un fonds de solidarité et des allégements fiscaux sur les salaires (ITS) pour atténuer les effets de la montée des prix des denrées de première nécessité.
Par ailleurs,Les présidents de cinq partis de l’opposition mauritanienne ont déclaré dimanche soir, au cours d’une conférence de presse à Nouakchott, que l’opposition a « toujours appelé, de façon naturelle, à traiter les problèmes des citoyens avant tout mouvement de la rue ». Ils ont indiqué que ces événements ont été « spontanés et non encadrés par une quelconque force politique », ajoutant qu’ils sont « le résultat de l’exacerbation populaire née de la détérioration des conditions de vie et la perte de tout espoir de voir le gouvernement traiter ce problème ». Le ministre de l’Intérieur, Yall Zakaria, avait accusé vendredi dernier l’opposition d’être l’instigatrice de ces manifestations qui ont secoué il y a une semaine plusieurs villes du pays dans un mouvement de protestation contre la flambée des prix. Le gouvernement a par la suite pris des mesures pour rendre les produits de première nécessité plus accessibles aux couches les plus démunies.
Les leaders de l’opposition ont ainsi rappelé « leurs appels répétés, vainement, et par les divers moyens offerts à eux, au gouvernement pour qu’il prenne conscience des dangers de la situation et la nécessité de lui trouver des solutions avant qu’elle n’atteigne le seuil actuel regrettable pour les dégâts humains et matériels qu’elle a occasionnés ». Ils ont présenté « les condoléances de l’opposition à la famille de la victime de ces événements dans la ville de Kankossa et leur compassion avec toutes les personnes touchées, qu’elles soient civiles ou militaires ». L’opposition mauritanienne a également exprimé son attachement à la préservation du bien public et son regret pour les dégâts causés par ces événements, dénonçant au passage « l’usage de balles réelles contre les citoyens ».
(Pana)
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