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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Lexeiba II: Oumar Tahirou Gaye réclame des terres de cultures à Ganki Toro /TAHALIL-HEBDO

Oumar Tahirou Gaye est un citoyen mauritanien expulsé avec les siens de leur localité Ganki Toro située à 25 Kms de Lexeiba II. Revenu en Mauritanie depuis 1997, il affirme n’avoir pas pu, à ce jour, récupérer les terres sur lesquelles sa collectivité avait un projet agricole de 20 hectares. Oumar Tahirou Gaye a rendu visite à notre rédaction, il a accepté de répondre à nos questions. Son récit est clair comme l’eau de roche !


Lexeiba II: Oumar Tahirou Gaye réclame des terres de cultures à Ganki Toro /TAHALIL-HEBDO







Interview de Oumar Tahirou Gaye : «Nous sommes citoyens de pays, nous devons avoir nos droits»

Tahalil Hebdo : Présentez vous à nos lecteurs?

Oumar Tahirou Gaye : Je m’appelle Oumar Tahirou Gaye je suis de Ganki Toro. Natif de 1965 à Coundi, je suis le responsable de la collectivité de Ganki Toro. Nous sollicitions le soutien des autorités et des bonnes volontés pour récupérer nos terres agricoles confisquées après notre expulsion en 1989.

TH : Comment vos terres ont-elles été confisquées ?

OTG : Notre village a été fondé 70 ans, avant la colonisation de la Mauritanie
Nous avions un projet agricole avant notre expulsion vers le Sénégal où nous avions crée une coopérative en 1981 avec la Sonader. Nous avions d’autres terres de cultures à Khairé, Koleila, Alla Lewy et Dakhle du temps de notre ancêtre Mbarick Samba Seck contemporain de Cheikh SidelValli El Kebir chef des Oulad Boulmoukhtar. Nous avons toutes les preuves que ces terres nous appartiennent. Elles sont maintenant détenues par Hmetou Ould Abderrahmane et Hameyda Ould Abdellahi Salem.

TH : Quand est ce que vous êtes revenus en Mauritanie après votre expulsion en 1989 ?

OTG : Nous sommes revenus le 23septembre 1997.

TH : Vous êtes en Mauritanie depuis 10 ans, vous n’avez pas récupéré vos terres, où habitez vous donc ?

OTG : Nous nous sommes réinstallés dans les terres que nous habitions. Mais nous n’avions pu récupérer nos terres de cultures.

TH : Aviez-vous saisi l’administration à cet effet ?

OTG : Le Hakem de Lexeiba a tenté de nous trouver des terres de substitution, il a dit qu’il n’est pas en mesure de recuprer nos terres des bidhanes. Il nous avait offert des terres de 5 hectares qui étaient inutilisables et nous ne les avons pas prises. Nous réclamons également un deuxième périmètre à Falconé qu’on se préparait à aménager avant notre expulsion. Ce périmètre est maintenant détenu par Issa Ould Ahmedoua. Lors de notre expulsion nous avons abandonné du matériel agricole, motopompes et autres que nous réclamons.

TH : Les expulsés de Ganki Toro étaient-ils tous, revenus comme vous en 1997 ?

OTG : Non ! Pas tous. Et demandez moi pourquoi ? Je vous dis qu’ils ne sont pas revenus parce qu’ils disent qu’ils n’ont pas confiance dans l’Etat et dans les bidhanes parce que nous, qui sommes revenus, nous n’avons pas obtenu nos terres de cultures. Nous n’avons pas eu d’écoles. Pourtant nous sommes citoyens de ce pays où nous payions nos impôts et taxes. Nous devons avoir nos droits.

SOURCE/Tahalil hebdo


Jeudi 13 Décembre 2007 - 16:39
Jeudi 13 Décembre 2007 - 16:44
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