Le 25 Juin 2011 naissait notre mouvement "Touche pas à ma nationalité" pour dénoncer les recensements que nous avons jugés discriminatoires et racistes à l'égard des Négro-Africains de Mauritanie.
Après une série de sit-in, et de marches réprimées, nous avons attiré l'attention des autorités et des élus sur le danger que constituait l'opération d’enrôlement pour la Mauritanie. C'est dans ce cadre que nous avons adressé des lettres au Président de la République, aux députés, aux sénateurs et au secrétaire général des Nations unies.
Trois ans après le démarrage des recensements le problème de la discrimination reste encore posé en plus des questions épineuses qui minent l'unité nationale :
Constatant toutes ces violations, nous demandons :
La Cellule de Communication de « Touche pas à Ma Nationalité »
Source: T.P.M.N 2014
Après une série de sit-in, et de marches réprimées, nous avons attiré l'attention des autorités et des élus sur le danger que constituait l'opération d’enrôlement pour la Mauritanie. C'est dans ce cadre que nous avons adressé des lettres au Président de la République, aux députés, aux sénateurs et au secrétaire général des Nations unies.
Trois ans après le démarrage des recensements le problème de la discrimination reste encore posé en plus des questions épineuses qui minent l'unité nationale :
- Des commissions constituées presque entièrement par la seule communauté Arabo-berbère, le cas de Nouakchott en est une preuve, aucun chef de centre noir;
- Des chefs de centres particulièrement zélés dans les communes peuplées majoritairement de noirs (Sebkha et El Mina) et dans la Vallée;
- Des mauritaniens vivant à l'étranger exclus par l'exigence non fondée d'une carte de séjour du pays d'accueil;
- 3/4 des déportés de retour injustement privés de leur droit à la nationalité alors que l'Etat Mauritanien avait signé les accords tripartites;
- Le cas des Mauritaniens restés au Sénégal et au Mali reste encore occulté.
Constatant toutes ces violations, nous demandons :
- La recomposition des commissions qui ne reflètent pas la diversité mauritanienne;
- Le limogeage du directeur de l'agence nationale du registre et des titres sécurisés;
- Le limogeage des chefs des centres de Sebkha et El Mina qui, en plus de leur incompétence font preuve de racisme à l'égard des noirs Mauritaniens candidats à l’enrôlement;
- La suppression de la carte de séjour parmi les pièces exigées aux mauritaniens de l'extérieur candidats à l’enrôlement;
- La reconnaissance de la double nationalité comme un droit;
- L'ouverture dans la vallée de centres destinés à enrôler (comme celui de Ouad Naga) les Mauritaniens ne disposant pas de papiers
- L’enrôlement de tous les déportés mauritaniens de retour conformément aux accords tripartites;
- L'ouverture du dossier des mauritaniens encore au Sénégal (14.000) et au Mali dont le cas n'a jamais été abordé
- L'ouverture d'une enquête (confiée à une commission indépendante) sur l'assassinat de Lamine MANGANE et la sanction des coupables;
- La suspension de toute poursuite judiciaire à l'endroit de Bakary BATHILY, victime de la brutalité policière.
- Mettre fin à la spoliation des terres de la Vallée
- Achever le règlement de la question du passif humanitaire
- L'officialisation des langues nationales et leur intégration dans le système éducatif.
La Cellule de Communication de « Touche pas à Ma Nationalité »
Source: T.P.M.N 2014