Un Comité de suivi formé par des victimes des événements de 1989, composé d’un millier d’anciens fonctionnaires et agents du secteur public et para public, revendique la réintégration de ses membres dans les différents emplois et la reconstitution d’un plan de carrière, dans une lettre ouverte destinée au président Mohamed Ould Abdel Aziz, dont une copie transmise mercredi au Calame.
La correspondance déplore « l’immobilisme » de l’Etat dans le cadre du processus de règlement de cette question, conformément à un engagement des autorités, et pointe du doigt une responsabilité au plus haut niveau.
Considérant « que l’Etat a les moyens de procéder à une reprise et des membres, assortie de la reconstitution de la carrière » le comité de suivi réclame des comptes sur « les nombreuses contributions financières des partenaires au développement (états et institutions financières internationales) en vue d’un règlement complet définitif de ce dossier ».
La lettre insiste sur la situation sociale d’exclusion des ex fonctionnaires et agents « de devenus des mendiants, passés d’un statut d’apatrides, à une clochardisation réservée à des citoyens de seconde zone qui se consolide chaque davantage ».
Après avoir décidé de la réintégration des fonctionnaires et agents expulsés en 1989, suite à une crise avec le Sénégal, le gouvernement mauritanien a mis sur pied un comité interministériel et procédé à un recensement d’un groupe composé d’un millier d’individus.
Depuis lors, la procédure de réintégration traîne, selon le comité de suivi. Parmi ces victimes on note d’ex policiers, infirmiers et membres de diverses corporations. 140 enseignants ont été repris dans la fonction, mais protestent contre «la non reconstitution» de leur carrière.
Source: le calame
La correspondance déplore « l’immobilisme » de l’Etat dans le cadre du processus de règlement de cette question, conformément à un engagement des autorités, et pointe du doigt une responsabilité au plus haut niveau.
Considérant « que l’Etat a les moyens de procéder à une reprise et des membres, assortie de la reconstitution de la carrière » le comité de suivi réclame des comptes sur « les nombreuses contributions financières des partenaires au développement (états et institutions financières internationales) en vue d’un règlement complet définitif de ce dossier ».
La lettre insiste sur la situation sociale d’exclusion des ex fonctionnaires et agents « de devenus des mendiants, passés d’un statut d’apatrides, à une clochardisation réservée à des citoyens de seconde zone qui se consolide chaque davantage ».
Après avoir décidé de la réintégration des fonctionnaires et agents expulsés en 1989, suite à une crise avec le Sénégal, le gouvernement mauritanien a mis sur pied un comité interministériel et procédé à un recensement d’un groupe composé d’un millier d’individus.
Depuis lors, la procédure de réintégration traîne, selon le comité de suivi. Parmi ces victimes on note d’ex policiers, infirmiers et membres de diverses corporations. 140 enseignants ont été repris dans la fonction, mais protestent contre «la non reconstitution» de leur carrière.
Source: le calame